dimanche 24 novembre 2013

Avion, bateau ou bistrot, il faut choisir.

Comme l’ami Nicolas, je me demandais d’où pouvaient bien sortir les cartes qu’utilise Jacques en illustration de ses billets.

Maintenant je sais.

Allez-y voir deux minutes mais n’oubliez pas de revenir ensuite lire la suite de ce billet.

C’est bon, vous avez vu ?

Vous allez me dire que ce bouzin est totalement inutile, je vous l’accorde. (Tout au moins pour le visiteur lambda)

Mais comme avec tous les trucs inutiles, on y passe du temps, on bricole, on bidouille. J’étais donc en début d’après-midi fort occupé ; entre autres choses ; à suivre la progression d’un avion qui devait atterrir à Lesquin.

Sauf que.

Sauf que j’étais surtout censé surveiller l’arrivée d’un de mes bateaux engagé dans la Clipper 2013-14, lequel bateau à quelques milles d’Albany devait changer de cap pour parvenir à la zone d’arrivée.

Comme de bien entendu une sorte d’îlot est venu se mettre en travers de ma route pendant que j’observai l’atterrissage de ce foutu avion.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, toujours à cause de ces satanés trucs volants, le taulier de PMA est arrivé en retard à l’apéro.

J’en suis venu à ces deux conclusions que je vous invite à méditer comme il se doit :

1/ Ne pas regarder les avions dans le ciel quand on a un bateau sur l’eau.
2/ Ne pas regarder les avions dans le ciel quand c’est l’heure du bistrot.

samedi 23 novembre 2013

La nausée.




Twitter le nouveau défouloir ?


Sous prétexte que ce ne sont que cent quarante signes rien ne serait grave, rien ne saurait avoir de conséquences ?

Les mots gardent leur puissance quelque soit le média utilisé.

On ne peut pas sous prétexte d’humour ; aussi noir soit-il ; tout se permettre.


Guy-Alain s’était intéressé il y a quelques jours déjà à ce sinistre individu. Ce @Moralicide continue de répandre sur le réseau les idées les plus nauséabondes qui soient et semble se réjouir de sa relative impunité.


Laisser faire, passer à autre chose, se dire qu’il y a sans doute plus important que de s’intéresser à un minable planqué derrière un pseudo ?

Oui, peut-être... Mais ne pas oublier que les extrémismes se nourrissent de ce fumier.


dimanche 17 novembre 2013

des mots

J’aime les mots.

A défaut d’être capable d’en aligner trois avec un tant soit peu d’élégance, je les collectionne. Je n’en suis pas encore, comme Marcel, à les gribouiller sur un carnet :

Ce que j'écoutais, ce que je guettais, c'était les mots : car j'avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j'en faisais une collection, comme d'autres font pour les timbres. J'adorais grenade, fumée, bourru, vermoulu et surtout manivelle : et je me les répétais souvent, quand j'étais seul, pour le plaisir de les entendre.

Non, je les collectionne dans un coin de tête et me les repasse parfois quand rien d’autre ne m’occupe. Manie étrange je te l’accorde.

Certains mots parfois m’obsèdent, reviennent sans cesse. Deviennent insupportables tant ils occupent l’espace.

D’autres, plus discrets ; un peu comme ce parfum délicat que l’on a humé au passage d’une élégante et dont on a gardé le souvenir ; restent aux bords de la mémoire.

Et s’il n’y avait que cette manie de la collection tout irait bien. L’épluchage du dictionnaire (encore que cette habitude me soit passée) a longtemps occupé mes heures perdues. Et de repenser à Sang-de-Chou, cet auvergnat décrit par Jean Anglade dans Le voleur de coloquintes :

Quand tu lis un roman, tu n’as jamais de grosses surprises. Une histoire en amène une autre. Les événements sont liés entre eux, tu peux même les prévoir, avec un peu de flair. C’est comme un paysan sur la route, un jour de foire ; au bout du paysan, il y a un bras ; au bout du bras, une corde ; au bout de la corde, le cou d’un veau ; puis le ventre du veau ; puis la queue du veau. Après le cou du veau, si tu trouvais une carabine, ce serait une vraie surprise ! Eh bien, dans un dictionnaire, voilà exactement ce qui arrive.

Parfois à la recherche d’un mot à l’orthographe dangereuse, je pouvais passer un long moment à errer d’une page à l’autre sans autre but que celui d’en découvrir d’encore plus exotiques.

Et puisque j’en suis à évoquer ces mots que j’aime, je vais te livrer celui que je préfère. Tout simple qu’il est, il n’a l’air de rien et pourtant il a toujours fait sens pour moi.

Etymologie de bazar peut-être mais il me plaît de croire ce qu’en dit un vieux Robert :

copain : forme de l’ancien français compain « avec qui on partage le pain »

mardi 12 novembre 2013

Parfois la colère a besoin d'espace.















dimanche 10 novembre 2013

Nul besoin de boussole.

A l’instar de quelques uns de mes camarades de jeu, j’ai eu la curiosité d’aller donner un œil aux questions concoctées par « un groupe d'anciens étudiants de Sciences Po, passionnés par le débat politique et inquiets du niveau de l'abstention. »

Ces questions du Politest sont censées aider à « s’y retrouver dans le paysage politique » ... En voilà d’une louable intention qui pourrait redonner un cap à ceux qui se seraient perdus dans les méandres des divers courants ou des alliances plus ou moins, comment dire, « hasardeuses ? ».

Me concernant, pas de doute ni de surprise, je reste fidèle à une certaine façon de penser, à une certaine façon d’agir au quotidien qui me rend proche de ceux qui gouvernent la France aujourd’hui.


J’en vois déjà certains froncer les sourcils et les entends presque grommeler : « Encore un blogueur de gouvernement ! ». Pas de problème, j’assume mes choix, je ne vois pas pourquoi je ne soutiendrai pas l’action du gouvernement quand ses décisions sont en accord avec ce pourquoi j’ai choisi d’accorder mon suffrage à François Hollande.

Mais fidélité ne veut pas dire aveuglement.

N’attendez pas toutefois que je m’étende ici sur les quelques points avec lesquels je pourrai être en désaccord. Je crois que je suis assez sorti de ma réserve pour ce soir.