mardi 30 avril 2013 14h42 |
mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
fugit irreparabile tempus #1
Long temps depuis que je n’avais
arpenté les rues de la petite ville d’A. Point tant à la recherche du temps perdu
que d’un hypothétique bar-tabac ouvert un dimanche après-midi.
Au détour d’une rue autrefois
bien vivante, avoir le regard accroché par la tristesse d’une façade
abandonnée.
S’arrêter un moment.
Le temps d’une photographie se souvenir qu’autrefois
la lumière des vitrines s’accrochait aux ors et aux argents exposés.
Découvrir
qu’un décor, bien souvent, en cache un autre.
La ville comme un théâtre
abandonné.
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mardi 9 avril 2013
De l'amertume du café. Où le petit bonhomme sort de sa réserve.
Des semaines que le petit
bonhomme se tait, il n’en écoute pas moins ce qui se dit ici ou là, qu’il lit
tout ce qui s’écrit à propos des « affaires » qui secouent le monde politique
français. Ce n’est pas tant qu’il n’ait rien à dire qu’il souhaite garder une
certaine réserve.
Toutefois, toute cette
agitation, ces rumeurs incessantes, les coups bas, tout cela commence (un peu) à
le fatiguer.
Une fois de plus aujourd’hui la
séance de questions au gouvernement a été le lieu d’échanges virulents, voire
même discourtois entre les députés des différents bords.
Tradition ?
Sans doute.
Toujours est-il que si la
politique consiste aujourd’hui à pointer du doigt qu’untel exerce telle
activité professionnelle, que cet autre possède tel patrimoine (patrimoine qui
alimente forcément maintes controverses) alors tout ceci n’intéresse plus
vraiment mon petit bonhomme.
Je veux bien qu’après le
séisme de « l’affaire Cahuzac » il soit nécessaire de passer par
quelques « mesures choc » afin de redonner du poids à la parole
gouvernementale, on nous parle également de « moralisation de la vie
politique » qui permettrait de recréer la confiance.
Attendons seulement de voir ce
qu’il va ressortir de tout ceci. Je ne suis pas persuadé que cette transparence
souhaité par le chef de l’état soit de nature à apaiser les esprits des uns et
des autres. L’exercice pourrait même se révéler périlleux tant la question est
sensible.
Pour l’heure je ne vois qu’une
chose : des élus, des acteurs du monde politique qui cèdent un peu trop
facilement à l’invective.
Est-ce là l’image que ces
femmes et ces hommes veulent que nous retenions ?
J’ai néanmoins retenu une voix
aujourd’hui, celle de M. Bernard Cazeneuve, Ministre délégué au budget,
répondant à M. Michel Herbillon, député UMP :
« Parce que la
politique, M. Herbillon, elle est un exercice digne, qui implique lorsqu’on est
responsable politique qu’on ne procède pas d’amalgame, qu’on n’ait pas la haine
à la commissure des lèvres et que l’on soit capable de ne pas donner avec la
meute ce que vous venez de faire de façon indigne. »