lundi 29 avril 2013

fugit irreparabile tempus #1



Long temps depuis que je n’avais arpenté les rues de la petite ville d’A. Point tant à la recherche du temps perdu que d’un hypothétique bar-tabac ouvert un dimanche après-midi.
Au détour d’une rue autrefois bien vivante, avoir le regard accroché par la tristesse d’une façade abandonnée. 
S’arrêter un moment. 
Le temps d’une photographie se souvenir qu’autrefois la lumière des vitrines s’accrochait aux ors et aux argents exposés. 
Découvrir qu’un décor, bien souvent, en cache un autre.
La ville comme un théâtre abandonné.

2 commentaires:

  1. Oui, c'est poignant. J'assiste aussi, chez moi, au lent naufrage d'une petite ville autrefois coquette et commerçante ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai pas reconnu cette ville dans laquelle j'ai pourtant passé une partie de mon enfance et de mon adolescence. Les rues sont vides. Je me suis plus tard souvenu d'un endroit où il y avait encore une ferme (oui, en pleine ville au milieu des années 70 !),j'y suis retourné juste pour voir si...rasée la ferme, à la place il y a maintenant des immeubles tout moches. Je sais bien que ce modèle ne pouvait pas perdurer, je sais bien qu'il faut poursuivre la marche en avant.
      Mais quand même.

      Supprimer