Je n’aime rien tant que flâner au hasard dans les rues des villes inconnues. Marcher
sans but précis, le nez en l’air souvent ; une vieille manie ;
m’arrêter sur des petits riens, me perdre parfois, revenir sur mes pas, marquer
un arrêt encore.
Puis me poser à la terrasse
d’un bistrot, de préférence à l’angle de deux rues. Le temps d’un café et d’une
cigarette fumée lentement écouter le bruissement de la ville. Entamer parfois
une de ces conversations sans importance avec mon voisin de table, prendre un
autre café, culpabiliser (un peu) en allumant une autre cigarette. Temps
arrêté. Presque.
Vacance.
Reprendre ma marche lente, l’œil
toujours un peu vagabond. Au détour d’une ruelle un peu en pente, pousser la
porte d’une petite boutique.
Tomber sous le charme des
pièces de poterie exposées ; découvrir l’odeur de la terre humide.
Levant un instant la tête de son ouvrage, une jeune femme m’adresse un sourire. Je l’ai à peine vu ce sourire là.
Levant un instant la tête de son ouvrage, une jeune femme m’adresse un sourire. Je l’ai à peine vu ce sourire là.
L’espace d’une heure cette
jeune artiste m’a fait partager sa passion pour la terre, m’a fait découvrir l’art
subtil du décor.
Sympa ce billet photo/reportage.
RépondreSupprimerMerci, j'avais ces photos en stock depuis quelques semaines, je me suis pensé que ce serait un petit cadeau sympa pour cette artiste qui m'a accordé un peu de son temps.
SupprimerPutain mais arrête de boire du café au bistro s'il y a de la bière. (Mais continue de faire des billets avec du texte)
RépondreSupprimerLe problème, si tant est que ça en soit un, est que je ne bois pas de bière ni d'aucun autre alcool d'ailleurs.
SupprimerMerci pour tes encouragements à continuer.
Bonsoir José, ce billet est remarquable... D'autant plus que j'ai fait de la sculpture-modelage, ce qui est différent, même si les mains sont en contact avec la glaise. Cela m'a rappelé des souvenirs. Merci. Et continue ainsi. Bonne continuation.
RépondreSupprimerRemarquable ? Le mot n'est-il pas un peu fort ? Au delà des mots, c'est vrai que les images sont belles, je ne me lasse pas de regarder ces mains.
SupprimerElle a l'air de faire des choses bien avec ses mains cette jeune artiste :)
RépondreSupprimerBeau billet!
Ceci n'est pas blog pornographique, je te le rappelle.
SupprimerRhooooooooo !
SupprimerMerci ;)
Je ne sais pas à quoi pensait m'sieur Jegoun.
SupprimerMenteur.
SupprimerJ'ai également cru déceler une légère étincelle d'espièglerie dans l'œil droit de notre camarade.
SupprimerMeuh noooon.
SupprimerPas d'espièglerie. Tu penses donc réellement que les mais servent à ça. Cochon
SupprimerC'est la première photo qui est équivoque.
RépondreSupprimerMerde, j'ai répondu à coté
SupprimerOn va mettre ça sur le compte de l'heure matinale. ;)
SupprimerAvec un petit peu d'imagination peut-être...
SupprimerHeureusement qu'il n'y a pas de photo sur la façon de faire des anses étirées...
SupprimerChuuuuuuut ! Tu vas me les réveiller.
SupprimerFaire des anses et tirer ? Tout un programme.
SupprimerArg ! La taulière a activé la modération ce qui m'interdit de raconter des conneries.
Supprimerça dépend du nombre de bières...
Supprimerou bien...
non, là, je vais m'arrêter.
:-)
c'est un taulier ici, Nicolas.
SupprimerBois encore un peu :-)
@Amy merci de l'avoir noté ;)
Supprimer@Nicolas Pour t'être trompé tu m'offriras un café si d'aventure un jour je venais à traîner mes puces dans tes parages.
La Comète est fermée !
SupprimerUn quoi ?
SupprimerArgh !
SupprimerCe truc noir, chaud, parfois sucré et dans lequel des hérétiques mettent un nuage de lait. Ce truc enfin que tu prends le matin sur un coin de comptoir avant d'aller au boulot.
SupprimerArt aussi ! L'hérésie est de mettre du sucre dans le café, pas un peu de lait.
SupprimerJe le bois noir et sans sucre mon capitaine !
SupprimerToujours sans sucre mais du lait dans le premier café du matin !
SupprimerJe crois que j'en avais fait un billet (pour le sucre, on se fout du lait, c'est plus un réflexe). J'ai arrêté le sucre du jour au lendemain parce que j'étais le seul à en acheté au bureau alors que tout le monde participait pour acheter le café (en gros). Et j'ai commencé à aimer ça et à découvrir combien c'était une hérésie de mettre du sucre dans le café.
Je me souviens fort bien de ce billet, je l'ai recherché ce matin en prenant mon premier café. La boucle est bouclée.
SupprimerJoli billet!
RépondreSupprimerC'est sympa de trouver des artistes qui veulent bien te montrer un peu de leur temps, de leur talent et de leur savoir-faire!
Jolies photos aussi! Il me tarde de retrouver ces sensations...
Et Fred Camino n'a pas tort : finalement, c'est très sensuel de faire du tour, j'oserai même dire charnel. Faudrait qu'il se lance :-)
Voilà!
SupprimerJe m'y suis un peu essayé (sans beaucoup de succès d'ailleurs), c'est vrai que le contact avec la terre humide a quelque chose d'assez...comment dire ? Oui, sensuel.
SupprimerMais ce que j'ai le plus aimé c'est de sentir la terre vivre sous les doigts, la sentir se «défendre», puis s'apaiser un peu avant que de tenter de s'échapper à nouveau. Tout ceci dû bien sûr à ma compléte inexpérience, mais j'aime assez l'image du dresseur qui combine force et douceur pour dompter l'animal.
je trouve que tu as excellemment bien résumer cela, malgré ton inexpérience.
SupprimerFinalement, c'est un peu jouer à dieu (je pense à l'histoire du Golem), en créant qqchose à partir de la terre : de la pure magie! :-)