Tu vois le problème des séries
de billets à jour fixe, c’est que c’est prévu pour être publié à jour fixe. Ben
oui, sinon c’est le bazar et plus personne n’y comprends rien.
Encore que j’ai déjà commis un « magiciens
du samedi » le lundi et personne n’a râlé.
Je me demande finalement à quoi ça sert que j’agite
mon neurone et demi à grand renfort de caféine le samedi matin pour pondre un
billet à peu près lisible.
Je peux aussi me dire que tout
le monde s’en fiche et que samedi ou lundi ça fait pareil.
Bon, basta, on va arrêter de « réfléchir »
et passer aux choses sérieuses.
Les « années café-crème »,
ça te parle un peu ? Mais si, fais un effort ! Non, vraiment ?
Je vais t’aider un peu, c’est ici.
C’est bon tu te souviens maintenant ?
J’y ai repensé un peu ce matin
à ces années là, enfin pensé....disons que ça m’a vaguement effleuré l’esprit
pendant quelques minutes.
Si tu veux bien on va
refaire un petit tour dans ce passé là, et en profiter pour savourer un très
beau moment de musique et de partage.
Chaque vendredi ; enfin
presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante
rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la
fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.
Je laisse le soin à Lucien
d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :
« (Cut-Up
Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à
un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés,
les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »
Cela fait un moment que
j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait
donner dans une autre timeline.
Un instant capturé. Une
collision de mots.
Un Instanta’Tweets
Une seule variante aux règles
écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des
chiffres de la date du jour.
20/02/2015
2+2+2+1+5=12
Douze tweets capturés à un
moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu foutraque
mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.
Les
SMS des amoureux décortiqués avec humour La justice donne le droit à un
employeur de lire les SMS sur les téléphones professionnels Jason l'ami Ricorée
Bonsoir et bienvenue ! Merci beaucoup pour ce quartier où quand même les rêves
pouvaient se déclencher librement ! Pas de bol Une image valant parfois un beau
discours, tenez c'est cadeau ! Twitter c'est un endroit ou tu peux faire de
putain de rencontre comme par exemple Celui qui sait rire de soi-même n'a pas
fini de s'amuser. D'après la police US les oiseaux retrouvés près du miroir de
Montebourg seraient des alouettes le marketing c'est compliqué ! Bah... pas
tant que ça. Toujours le même principe : attirer, bloquer ;-))
Pas d’autoroute qui mène vers des sons connus aujourd’hui.
On va essayer de prendre un sentier non balisé. N’aies pas peur, je connais le
chemin de retour, et puis peu importe si nous nous perdons en route. Se perdre
c’est aussi se retrouver.
Tu vas te laisser aller, c’est rien, juste une expérience
hypnotique à la confluence de plusieurs univers.
Tu viens ? Je t’emmène à la rencontre des magiciens du samedi.
Chaque vendredi ; enfin
presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la
fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.
Je laisse le soin à Lucien d’expliquer
de quoi il va retourner pendant quarante semaines :
« (Cut-Up
Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à
un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés,
les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »
Cela fait un moment que
j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner
dans une autre timeline.
Un instant capturé. Une
collision de mots.
Un Instanta’Tweets
Une seule variante aux règles
écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des chiffres
de la date du jour.
13/02/2015
1+3+2+2+1+5=14
Quatorze tweets capturés à un
moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu
foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me
plonger.
Vendredi 13. Bisou les superstitieux
(n'oubliez pas de regarder sous votre lit). Voir les toits de Paris classés, le
rêve des artisans couvreurs Un demi-million d'euros recueillis pour sauver les
platanes du Canal du midi Ce que vous risquez de trouver dans votre assiette A
la télé ici, le débat fait rage : Est-ce que le film 50 nuances nuance de
Grey va augmenter la violence conjugale ? Un autre beau dossier, ça !
VIDEO. Bolivie : 2.000 manifestants obtiennent davantage de «Simpson» à
la... Sécurité routière : pneus neige et "anticipation", indispensables
rampes d'accès aux stations Tendinite - 2 gouttes thym à feuilles de sarriette,
gaulthérie, immortelle, eucalyptus citronné, katafray, raven "Ciel bleu - reprendre
l'hiver" HopHopHop deuz Bon vendredi à tous ! Sinon, c'est la journée
mondiale de la radio ! L'homme le plus vieux d'Australie tricote des pulls pour
les manchots
Je n’ai jamais été un adepte
du petit déjeuner, je préfère, la semaine, aller m’accouder au zinc, un moment
de calme juste avant la « bataille » annoncée.
Il n’empêche que chaque jour,
tout le long des quelques vingt-deux kilomètres qui me séparent de mon bistrot,
je ne peux m’empêcher de faire entrer le monde dans le cocon douillet de la voiture.
Toujours, souvent, la même litanie radiodiffusée de mauvaises nouvelles à la
pelle. Et pourtant ne pas se résoudre à éteindre. L’horreur parfois, sobrement distillée
par des voix amies.
Entrer, saluer les uns et les
autres, toujours à peu près les mêmes gars aux mêmes places.
Et le premier petit noir
toujours plus amer.
Ouvrir le journal,
recommencer. Ne plus y jeter qu’un regard effrayé.
Des mots et des images qui
abiment aussi surement que le poids des jours.
Il y a maintenant quelques
années que je suis le travail de Lucien Suel. Je ne sais plus comment je l’ai
découvert. Au hasard d’un tweet, d’un lien dans un blog, dans une blogroll ?
Je ne sais plus. Peu importe.
Nous
aurions pu tout aussi bien nous croiser au détour d’une rue, d’un sentier, à la
terrasse d’un bistrot. Nous sommes presque voisins. Seuls quelques kilomètres
nous séparent.
Hasard.
A
défaut de véritable rencontre, nous nous croisons sur nos blogs ou dans cet
immense bistrot planétaire qu’est Twitter.
De tous
les travaux auxquels se livre Lucien sur son blog, il y en a un qui retient tout
particulièrement mon attention. Les « CURM ».
CURM ?
Attends
deux secondes, on va laisser l’auteur t’expliquer de quoi il s’agit :
« (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23
tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés
en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une
expérience de twittérature mécanique. »
Cela fait un moment que j’ai
envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner
dans une autre timeline.
Un instant capturé. Une
collision de mots.
Un Instanta’Tweets
Une seule variante aux règles
écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des
chiffres de la date du jour.
06/02/2015
6+2+2+1+5=16
Seize tweets capturés pour
former un je ne sais quoi d’un peu foutraque mais non dénué d’une certaine
forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.
Roissy : ADP voit grand
pour son aéroport Harcèlement scolaire : et les profs dans tout ça ? Twitter
confirme son nouveau deal avec Google pour indexer les Tweets Presse über Guido
Maria Kretschmer Va passer une soirée gaie au Tns : Martyr. Theatre Bloodborne
: les 18 premières minutes du jeu en vidéo Souvenir : Une montre dont le design
est basé sur les planètes Visit interesting exhibitions. Just amazing:))"Il
ne faisait rien, ce dont il s'acquittait avec un succès immense." Selon le
Pentagone, Vladimir Poutine serait autiste Made in China VS made in africa.- Il
a quel âge ton fils ? - Il a 24 mois.
Vient on s'assoit et tu m'expliques pourquoi tu dis pas tout simplement
qu'il a 2 ans Toute seule dans mon compartiment intercité. C'est assez glauque Bonne
soirée et douce nuit Interpellées pour outrage après un contrôle en niqab Pendant
ce temps, le pays le plus riche d’Europe se fait dépouiller par les banques
.... il y aurait 22...
Et si tu relis attentivement
mon dernier billet (oui, je sais aussi, c’était il y a longtemps) tu t’apercevras
que, normalement, le lundi « c’est un jour qui a été inventé pour se
reposer du week-end de flemme. »
Donc si je suis à la lettre mon
règlement intérieur tu ne devrais pas être en train de parcourir ces mots.
Alors je vais t’expliquer vite
fait un ou deux trucs :
1/ J’édicte des règles pour le plaisir de ne pas les suivre.
2/ Le
mec qui a écrit la phrase du point 1 te semble un peu tordu ? Ne t’inquiètes
pas pour lui, il le sait et il fait avec....m’enfin il essaie de se débrouiller
entre lui et lui et tu peux me croire, ce n’est pas toujours simple !
3/ J’avais
dis un ou deux trucs ? T’es sur ? Bon ok, redonne donc un œil au
point 1. Ah ! Tu vois !
4/ C’est
moi le taulier du bidule et les magiciens du samedi ça peut être le lundi si j’ai
envie. Nan mais oh !
5/
Pour le point cinq je ne savais pas trop quoi mettre alors je suis allé fumer
une clope. Tu peux faire pareil si tu veux ou alors te servir une bière ou
encore faire trois tours de ton salon en courant en faisant gaffe de ne pas te
vautrer entre la table basse et le canapé.
6/ Ça
commence à faire beaucoup de points et tu vas finir par te lasser. Au point 7,
promis je t’explique où je veux en venir.
Je ne sais pas ce que j’ai
fichu, il manque deux jours à la semaine dernière. Le samedi et le dimanche se
sont volatilisés....Tu le crois ça toi qu’une ou deux journées puissent
disparaître comme ça ?
Une journée c’est rien.
Quelques heures évanouies. Pas grave. On s’en fiche, il y aura d’autres
journées à vivre, d’autres minutes à épuiser.
Juste un billet de blog qui
manquera à une série, un compteur qui ne grimpera pas d’une centaine de
lecteurs supplémentaires. Un compteur dont je me fiche comme de ma première
paire de chaussettes (bon, j’ai mis chaussettes mais tu peux mettre ce que tu
veux à la place, ça fait pareil. Je trouve juste qu’on néglige trop souvent sa
première paire de chaussettes, mais c’est un avis tout à fait personnel).
Tu vois, ce billet pas écrit, c’est de la liberté. Celui-ci en train de s’écrire c’est de la liberté aussi.
Faire ce que l’on veut quand
on veut, écrire selon son envie. Ne pas avoir à craindre qu’il n’y aura pas d’autre
billet demain parce que les mots d’avant auront « déplu ».
Juste respecter quelques
règles dans cet immense lieu de liberté qu’est internet. Juste s’interdire de
salir, d’insulter, de calomnier.
Facile.
Facile dans nos contrées.
Tiens, la prochaine fois que
tu passeras devant un bâtiment officiel, tu lèveras les yeux. Tu verras ce mot :
Liberté
Je t’avais promis qu’au point
7 je t’expliquerai le pourquoi de ce billet du lundi, mais là tu vois je n’ai
plus envie de jouer.
Tu as compris.
Raif Badawi
Il est comme toi, comme moi,
comme nous. Un blogueur.
Un blogueur saoudien condamné
pour avoir osé écrire sur les libertés fondamentales.
Un blogueur condamné pour
avoir osé aborder des sujets religieux, politiques ou sociétaux.
Un blogueur condamné à dix ans de prisonetmille coups de fouet.
Mille
coups de fouet répartis en vingt séances hebdomadaires de cinquante coups !
Ma voix n’est rien, presque
rien. Juste une tout petite voix perdue dans l’immensité.
Une voix plus une voix, plus
une voix, plus une voix....finiront par former un cri, un cri qui dira l’indignation,
l’horreur face à de tels traitements.
D’autres avant moi se sont
exprimés, d’autres voix doivent encore s’élever pour défendre la liberté d’information
et exiger la libération de Raif Badawi. Edit du 29/10/2015 :