samedi 25 juillet 2015

#oldiesbutgoodies dans la #radiodesblogueurs



Un petit moment que je n’ai rien publié par ici, la faute à ma flemme légendaire et aussi à la reprise du boulot après quinze petites journées de vacance bien méritées.

J’en vois quelques-uns qui se gaussent !

Vacances méritées ! Parfaitement !

Une première semaine de boulot normale, m’enfin normale....un flot continu d’emm..., de retards, de trucs à rendre pour hier. Une semaine normale. Mais ça va, j’ai l’habitude et puis je vais mieux. M’enfin je crois.

L’idée m’est venue en écoutant la radio en voiture alors que je me rendais d’une réunion à une autre mercredi ou jeudi. Le jour n’a guère d’importance. Je pensai vaguement à l’objet de la prochaine rencontre mais aussi à la #radiodesblogueurs.

A la radio passait un vieux machin sorti en 1976 il me semble. Au risque d’arriver en retard, je me suis arrêté un moment au bord de la route pour écouter ça tranquillement. J’étais là, à ne rien faire, juste savourer les notes et les voix, une parenthèse dans l’agitation quotidienne.

Et puis j’ai pensé à un autre truc. Depuis le vingt et un juin nous faisons tous montre de beaucoup d’enthousiasme pour alimenter le player de l’ami @lolobobo(Tiens, regarde juste en haut à gauche, le player est là.) 

Il s'agit souvent des morceaux plus ou moins actuels, ou alors des souvenirs de chansons d’été qui restent ancrées dans nos têtes attachées qu'elles sont à quelques souvenirs heureux de paresse estivale.

J’ai eu soudain envie d’autre chose. Rattrapé par le passé, je vous propose aujourd’hui un truc hyper connu. Peu importe, l’essentiel n’est-il pas avant tout de se faire plaisir en écoutant les morceaux que l’on apprécie, même s’il s’agit de vieux standards.

Tiens, juste pour jouer, je vous propose le hashtag #oldiesbutgoodies pour agrémenter le player d’anciens tubes sortis de derrières les enceintes.

Si toi aussi tu veux participer que ce soit pour partager ton coup de cœur du moment ou un vieux machin comme je le fais aujourd'hui, c'est très simple, tu cliques juste sur ce lien, tout y est parfaitement expliqué.

Et en cadeau tu va trouver pleins d'autres blogs sympas à lire. Elle est pas belle la vie !

Musique !

dimanche 19 juillet 2015

Pickwick dans la #radiodesblogueurs



Je suis un peu comme ce jeune gars des cuisines Vogica, je ne jette rien (ou presque). Les cuisines Vogica ? Ca ne te dit rien ? Ah ben ouais t’es encore un peu jeunot.

Bon je t’esplique, c’était il y a un très longtemps, ce temps où quand tu voulais déplacer ton télé il fallait se mettre à douze minimum pour bouger le bestiau, rien à voir avec nos écrans taille haricots vert qu’un simple coup de vent fait basculer (bon j’exagère un tout petit peu mais c’est pour illustrer mon propos) mais je m’égare. Revenons-en à mon gars des cuisines Vogica.

Tiens c’est là :



C’est bon, tu l’as maintenant ! 

Donc nous disions que je ne jette rien. Ce matin j’ai été saisi d’une soudaine mais très courte envie de rangement du bouzin qui me sert d’ordi. Pas croyable tout ce que j'ai pu y accumuler comme bidules. Des trucs dont pour la plupart je n’ai plus la moindre idée du pourquoi je les ai gardés.

Ça peut toujours servir.... à quoi, je n’en sais rien. Une manie sans doute. Toujours est-il que j’ai passé plus de temps à regarder tout un tas de machins plutôt que de faire le ménage. Bref....c'est toujours le bazar mais tant que je m'y retrouve (parfois) c'est le principal n'est-ce pas ?

Mais parfois ne rien jeter ça a aussi du bon, j’ai mis la main sur deux vidéos sur lesquelles j’avais tilté à l’époque.

Comme je suis un brave garçon, je te les partage ce soir en espérant qu’elles te plaisent un peu.

Zou, c’est parti : Pickwick (Mais non, pas les magasins de jouets....pfiouuuu)



vendredi 17 juillet 2015

Night fever II dans la #radiodesblogueurs



Alors que d'ordinaire je suis plus enclin à écouter et à contempler les mains sur les cordes des guitares, pour une fois on va changer radicalement d’univers.

Se plonger dans le monde de la nuit, un monde saturé de basses puissantes, de lumières psychédéliques. Une foule bigarrée, un univers un peu décalé où le paraître compte presque autant que l’être. 

Un monde que j’ai beaucoup fréquenté il y a....de nombreuses années. Il m’en reste quelques teinture et notamment ce morceau que j’aime à réentendre de temps en temps. 

Une sorte d'hommage aussi au fiston qui passe la majeure partie de ses nuits à s'user les doigts sur les platines.






mardi 14 juillet 2015

Solitudes



Un vieux théâtre perdu au fond d’une ruelle sombre.

Les néons de l’affiche peinent à percer la brume de la touffeur de cette nuit d’été. Juste le halo rougeâtre qui se reflète sur le pavé qu’une averse soudaine a rendu gras. L’air épais, immobile après l’ondée, pèse sur la nuit. Un peu plus loin, les quais, vides, noirs.

Ce soir encore, ils ne seront que quelques spectateurs à affronter la centaine de mètres de cette rue perdue dans le bruissement immense de la ville. Ils savent quelle pièce s’y joue.

Une pièce ?

Ils savent que ceux qui jouent là ne sont que des écorchés. Cracheurs de feu, cracheurs de mots. Des mots qui cinglent, des mots qui disent la douleur, des mots qui vrillent. Le graillon des voix âpres transperce l’espace, saisit aux tripes dans le silence assourdissant de la salle. Chaque mot, chaque phrase est une lame qui glace les échines.
  
Conteurs sortis de nulle part, ils disent la violence d’être des effacés. Des oubliés. Ils disent la rue, les galères, les réveils brutaux quand jetés à la rue sans pitié il ne leur reste plus que l’abri incertain d’une encoignure de porte pour épuiser la fatigue.

La nuit avance, des silhouettes rares font les cents pas devant la porte à tambour du théâtre. A chaque passage la lumière crue les éclaboussent un instant révélant le rouge violent des lèvres, le noir charbonneux des yeux que les nuits hasardeuses creusent chaque fois un peu plus.

Elles préfèrent être habillées d’ombre, là où est encore l’illusion.

La grande ville va les absorber peu à peu, bientôt elles ne seront plus que traces dans quelques mémoires. Traces monnayées d’un moment d’oubli. Des solitudes mêlées qui hurlent entre des murs anonymes. La faible lumière jaune de l’unique ampoule au plafond accentue la pauvreté des chairs offertes. Les regards se détournent, cherchent derrière les vitres sales les prémices de l’aube salvatrice.

Après l’abandon, elles écoutent le premier métro qui charrie sa cargaison d’autres solitudes.

Plus loin, juste sous le pont, l’eau noire du fleuve, presque immobile, berce les rêves d’un homme. Un invisible. Recroquevillé sous quelques journaux, réfugié dans un demi-sommeil, il attend un autre matin.

Tôt, il secouera la poussière de la nuit, remontera les quelques marches, poussera la barre de cuivre de la porte du bistrot qui l’accueille chaque jour. La parole rare, il s’accordera quelques minutes de répit en dehors du temps. Le sac qui contient toute sa vie, le peu qui lui reste, est posé à ses pieds. Tout à l’heure il le jettera sur son épaule et reprendra sa marche, marcher encore. Toujours. Marcher pour se sentir vivant malgré tout. Là, au bout du zinc, muet, inaccessible aux autres clients, le regard plongé dans le noir de la tasse posée devant lui, il s’est refusé une fois encore le doux du sucre.

Comme une autre punition.

Juste l’amer du mauvais café.

Il plonge la main dans la poche de sa veste, en sort une vieille boîte cabossée, quelques feuilles. Ses doigts malhabiles que le froid a rendus gourds essaient de rouler une première cigarette.

Première béquille.

lundi 13 juillet 2015

Ghostriders dans la #radiodesblogueurs



Pour une fois on change d’univers.

Ces vidéos traînent dans ma machine depuis des années, elles me rappellent les longues chevauchées que nous faisions plus jeunes. Des fous furieux qui alignaient des centaines de bornes par tous les temps. Des bouffeurs de bitume. Et puis, plus tard, nous avons abandonné la route pour les chemins, des sorties dont revenions méconnaissables, boueux des pieds à la tête, seuls les yeux protégés par les lunettes nous faisaient ressembler à des ratons-laveurs.

Une drogue intense : le besoin irrépressible de la douleur, de l’effort. La tête qui commande au corps. Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus extrême. L’adrénaline née des descentes périlleuses. Des perfusions de folie pure.

Loin sans doute de cet univers urbain, de ces amateurs de fixies et de raids nocturnes. 

Peu importe, nous sommes de la même famille.


GHOSTRIDERS par bicycle-store

samedi 11 juillet 2015

Les vieux de la vieille *




- Dis @FCB c’est quoi ce bouzin dont tout le monde parle ? Z’appellent ça la #radiodesblogueurs ! T’en as entendu causer toi dans le poste ?

- Pour sûr que j’en ai entendu causer ! Paraît même que ça fait un tabac chez les araignées !

- Chez les araignées ?

- Ouais m’sieur ! Chez les araignées !

- T’avais encore mal réglé ton sonotone j’suis sûr !

- Tu sais ce qu’il te dit mon sonotone ! Est-ce que je te parle de tes chicots en plastique moi ?

- La #radiodesblogueurs ! Encore une invention des cent mille diables ! A-t-on idée de faire écouter de la musique à des araignées. Deviennent fous ma parole !

- Paraitrait qu’y’a des fermiers qui mettent de la musique pour leurs vaches, pourquoi pas pour les araignées ?

- D’abord t’as entendu ça où toi ?

- Je l’ai pas seulement entendu, je l’ai lu aussi dans l’Indicateur !

- Tu parles ! T’y vois pas plus clair qu’un vieux corniaud !

- Vieux corniaud ! Remets moi plutôt un coup de blanc et file moi ce journal.

- Y z’écrivent là-dedans que c’est un jeune gars, un @lolobobo, ou un blaze du genre qu’aurait inventé ça. C’est au plafond qu’il doit l’avoir l’araignée ! Encore un qu’a siphonné trop de pinard !

- ‘Cré vin diou ! Mais c’est que t’as ben raison mon @FCB ! T’avais ben les yeux en face des trous pour une fois ! Ce p’tit gars, le @lolobobo, il a bien inventé une radio qui émet sur la toile !

- Ah ! T'as vu ! Siffle donc ton godet et viens-t'en vite dans l'étable regarder si y'a pas une toile pour voir si ça cause par chez nous.

*

vendredi 10 juillet 2015

On the road again (Rêveries)



J’ai été pris hier d’une irrépressible envie de vadrouille à la vue de quelques photos de l’ami Jeff. Une envie de jeter un sac léger dans le coffre de la voiture, d’enquiller dare-dare les sept ou huit cents kilomètres qui me séparent de cette belle Ardèche.

Mais las, il faut parfois savoir raison garder.

Comme je regrette de ne pouvoir y être, un des lieux où je me sens bien, un oubli total des tracasseries quotidiennes, peut-être l’effet des montagnes, des eaux vives, de l'amitié de ceux qui me reçoivent à chaque fois ?

Ou autre chose ?

Je n’en sais rien.

Je ne cherche pas à savoir.

Juste savourer ces instants de plénitude.

Il aurait juste suffit de tourner la clef de contact, appuyer sur le bouton « On » de la radio et savourer ces quelques heures impatientes, délicieuses. Parcourir le long ruban noir rectiligne avant d'entamer les lacets. Des images gravées dans mon esprit depuis notre première rencontre. Love at first sight.

Des voix douces.

Regarder le paysage défiler. Un voyage intérieur. 

Flou.

Instanta'Tweets #13



Chaque vendredi ; enfin presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.

Je laisse le soin à Lucien d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :

         CURM

« (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »

Cela fait un moment que j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner dans une autre timeline.

Un instant capturé. Une collision de mots.

Un Instanta’Tweets

Une seule variante aux règles écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des chiffres de la date du jour.

10/07/2015

1+7+2+1+5=16

Seize tweets capturés à un moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.

La Finance et son érection matinale. Balancés par un vent frais et léger, le linge ondule lascivement. Le soleil projette sur un drap, des ombres de rêves évanouis. Pub pour la Mer du Nord. Dans tous les jardins du monde il y a une pierre vivante. Trouve-la ! Vive la liberté d'expression ! Tenter de mener sa barque au delà de l'obscurité du quotidien vers le scintillement du phare pour des jours meilleurs. Je m'en vais rejoindre le navire qui se livre à lui-même pour affronter la nuit.... La langue française n’appartient pas qu’à Molière; elle est aussi celle de Jérôme, Mamadou, Daphcar, Khadija,… Tiens... ça merdouille encore flip. Pffff Alors s'imposer discipline d'écriture. Une heure par jour, les mots du corps à l'écran. Finir ce roman. En car ? D'ailleurs, si vous avez des envies de madeleines. Elles ont une tête bizarre les marguerites à Nasushiobara au Japon. Ce combo Gilmour-SNCF m'a laissée sans voix. J'ai d'un coup perdu tous mes repères. Je ne suis plus la même. Décidément on trouve tout au supermarché. Variations autour de la lumière en rais majeurs !

mercredi 8 juillet 2015

Quatre notes dans la #radiodesblogueurs



Je profite d’un petit moment de répit pendant que l’ami @freecasababylon s’amuse à faire du teasing sur son blog pour te convier à rencontrer de vieilles connaissances.

Souviens-toi, 27 juin 2014. Ils étaient déjà là. Ben ouais, parfois je tourne en boucle sur certains morceaux.

« Vingt-deux kilomètres.

Hier soir.

Chemin du retour.

Vingt-deux kilomètres interminables. La chaleur, une journée de boulot ponctuée de tracasseries qui, pour menues qu’elles aient été, ne m’ont pas moins dézingué le moral.

Vingt-deux kilomètres.

La radio en sourdine, l’esprit qui vagabonde paresseusement. La route qui s’étire. Des paysages trop connus comme une autre fatigue. Une autre cigarette presque allumée au mégot de la précédente.

Et ces feux tricolores de chantier ! A peine le temps de laisser passer trois ou quatre voitures que le rouge est déjà remis.... Misère.

Quatre notes !

Quatre notes magiques !

Monter le volume et sourire.

Et j’ai repensé à ces quelques billets écrits à l’arrache pour la #radiodesblogueurs Des coups de cœur partagés plutôt que mon véritable tube de l’été. Encore que plutôt « tube de l’été » il conviendrait mieux d’écrire « album d’un été ».

Parler de l’album d’une vie serait peut-être exagéré ? On verra....

1987

The Joshua Tree

Je me souviens de la claque immense reçue cet après-midi là, propulsé instantanément sur une autre planète. Le rock venait de changer d’époque, le début d’une exploration d’autres possibles.

Les quatre premières notes de « Where the streets have no name », résonnent pour toujours, reconnaissables entre toutes. Prélude à un bonheur sans cesse renouvelé. »

Je ne pouvais pas ne pas te proposer ce titre une nouvelle fois, il me semble qu’il aurait manqué quelque chose.

Ecoute et laisse toi happer par la magie des cordes qui vibrent sous les doigts agiles de The Edge.

Sourire à nouveau.

mardi 7 juillet 2015

In the mood for blues dans la #radiodesblogueurs



Découvrir peu à peu tous ces magiciens du manche (Non, non Laurent aucune connotation de quelque nature que ce soit....)

Passer des heures enchantées à contempler les mains agiles, les doigts glisser sur les cordes. Hypnotisé, le casque vissé sur les oreilles oublier l’alentours l’espace d’un morceau.

Damn right, I’ve got the blues
....

La source jamais tarie d’un bonheur sans cesse renouvelé.

lundi 6 juillet 2015

Un dieu du manche dans la #radiodesblogueurs



Je sais, je crois que j’ai déjà donné ce morceau lors d’une des saisons précédentes. Peu importe, en fouillant un peu ce matin, je suis à nouveau tombé dessus. L’émotion est intacte. Plus prégnante encore maintenant que B.B. King nous a quitté.

Un des dieux du manche.

Il y a aussi autre chose dans ces quelques minutes de musique : de l’amitié, du plaisir de jouer ensemble.

J’aime ça, cette complicité quand les notes rassemblent.

samedi 4 juillet 2015

Big music dans la #radiodesblogueurs



« Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant. »

Si tu me suis sur Twitter, tu as sans doute remarqué cette citation de Boris Vian qui figure en bonne place dans ma bio.

Un peu facile sans doute comme présentation, mais elle est là depuis mes débuts sur le réseau, pourquoi en changerai-je maintenant ?

Et puis c’est tellement moi, des emballements, des coups de cœur pour des trucs parfois improbables. Tel ce film, par exemple, un film sur le temps. Pas le temps qui ennuie, mais celui qui repose.

Un film de David Lynch sorti, je crois, en 1999. Un film qui raconte la traversée d’une partie de l’Amérique par un vieil homme juché sur une tondeuse ; son seul moyen de transport ; pour aller rejoindre son frère malade avec lequel il est fâché depuis des années.
Je me souviens des rires, de l’incompréhension de mes camarades d’alors. Un mec qui traverse l’Amérique sur une tondeuse.... « T’as de ces idées tout de même ! » J’ai laissé dire.

« Une histoire vraie », une histoire de rencontres aussi. Touchantes, souvent.

Des symboles aussi. Ainsi ce fagot de petits bois que l’on ne peut briser. Je ne vais pas revenir sur les mois que je viens de passer. Je sais seulement que, seul, je ne serai pas parvenu à me relever.

Je m’égare, j’étais venu ici pour te parler musique. Et puis deux ou trois cafés/clopes plus tard j’ai digressé. Pas grave, j’ai le temps.

Cela faisait un moment que je n’avais pas pensé à eux. Je suis allé voir, comme ça, au hasard des clics.

Ils ont vieilli, nous avons vieilli aussi. Un truc inéluctable auquel j’ai un peu de mal à me résoudre tant mes préoccupations restent celles d’un homme encore jeune. Et pourtant je dois bien me rendre à l’évidence, le poids des années s’accumule. Chaque minute vécue est une minute de moins. Il me reste cependant tant à faire, à voir, à lire, à entendre.

Et toujours cette envie sourde de laisser une trace.... 

Écoutons Simple Minds