Pendant que tu lis ces quelques
lignes je trace la route. Direction ma chère Ardèche. Une petite semaine de
vacances.
Quelques jours un peu loin du
quotidien. Quelques jours pour essayer de noircir les pages de ce carnet qui
doit m’aider à trouver les clefs pour me libérer. Un travail à faire sur quatre
mots. Pas certain que je sois un si bon serrurier que je puisse trouver d’emblée
le moyen d’ouvrir les portes.
On verra.
Un immense labyrinthe s’ouvre
devant moi. Est-ce que la guérison sera à la sortie ou est-ce que je vais à
nouveau me perdre dans les dédales du passé ?
Chaque vendredi ; enfin
presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante
rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la
fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.
Je laisse le soin à Lucien
d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :
« (Cut-Up
Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à
un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés,
les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »
Cela fait un moment que
j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait
donner dans une autre timeline.
Un instant capturé. Une
collision de mots.
Un Instanta’Tweets
Une seule variante aux règles
écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des
chiffres de la date du jour.
24/04/2015
2+4+4+2+1+5=18
Dix-huit tweets capturés à un
moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu
foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me
plonger.
Des
siècles de luttes, d'évolutions, de souffrances pour finalement arriver à..
ça?!? Où cela a-t-il merdé ? Incroyable : les homos se marient depuis 2
ans et la civilisation ne s'est pas effondrée "Je t’aime mais ce que
j’aime le plus chez toi, c’est ta façon de m’aimer." Desperate Housewives Sur
Internet, mieux vaut être une chauve-souris qu’un migrant. Ce jockey termine sa
course cul nu ! Injecté dans les rides, le Botox s'immisce jusqu'au cerveau. Donc
arrête de me dire d'arrêter l'alcool. Oh, il avait sans doute ses moments mais
bon, drôle de petit caractère quoi. Le dictionnaire. Il existe 2 types de
personnes. Les fajitas
>>>>> les meufs. Un autre bateau, une autre histoire - des
ressemblances. Je signale à mes nouveaux floulouwaaars qu'ils ont 7 jours pour
se rétracter. Après ils seront obligés de lire mes blagues de Toto. Si...
seulement je pouvais être un peu moins sensible... Si... seulement.... Je suis
grave lunatique. Genre je te parle normalement et quand y'a un petit truc qui
me plaît pas. Je pète les plombs direct. Disons...assez atrabilaire le gars....
Un nez lent Un verre lent Un maire lent ... N'exagérons rien. Sans doute un
tantinet hypomane, voilà tout.
Ils espérent. Ils sont en mer, entassés sur des bateaux que le naufrage menace, les odeurs d'huile chaude et de moteur brûlent les yeux et
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
la gorge. Ils espérent. Ils espérent la terre. Un autre ailleurs. Une vie nouvelle. La peur, ils laissent la peur derrière.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
Encore quelques heures. La brume lointaine dessine les côtes. La fin d'un voyage. Un autre début pour ceux qui auront la chance de poser
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
le pied sur cette autre possible. Depuis, chaque jour ils marchent, infatigables. Les traits tirés pourtant. Ils passent, là devant moi.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
L'un d'eux s'arrête, me demande une cigarette, un peu de chaud dans la longue marche.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
Quelques mots échangés. Un peu d'humanité. Tu vois maintenant c'est moi qui suis dans la brume. La brume dans les yeux. Il s'éloigne.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
L'autre terre est là, pas loin. Juste encore un peu d'eau.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
Je sais les amis que je vous
ai déjà donné ce concert il y a quelques semaines. Une monomanie ?
Peut-être bien.
Ou peut-être l’envie de ne pas
oublier les années café-crème. Des années bénies. Je garde intact le souvenir
de cette immense maison offerte à nos jeunes années. Une étrange maison,
toujours ouverte.
Jour et nuit.
Un labyrinthe de pièces. Une
cuisine immense, entièrement vitrée, les jours de pluie ou d’orage nous avions le
sentiment d’être happés par la tempête. J’entends encore le vent hurler, le
vacarme de la pluie sur les vitres soudainement devenues aveugles. Le jardin à
l’abandon reprenait vie. Les herbes hautes affolées. Le vieux chêne gémissant comme
le mât d’un navire dans une mer déchaînée nous attirait. Nous prenions la
pluie, froide, heureux cependant sous la sauvagerie du ciel hostile.
Je me souviens aussi de cet étrange docteur, propriétaire
des lieux, que nous voyions parfois surgir de nulle part pour disparaître
aussitôt. Une ombre bienveillante dans la lumière de notre jeunesse.
Les notes parfois envolées des
touches noires et blanches sous ses doigts habiles. Le long piano noir
recouvert de partitions oubliées, de photos de cette femme repartie vers ces
pays du froid. Ses improvisations magistrales envahissaient l’espace, interrompaient
pour quelques instants nos jeux et nos cris.
La plupart du temps nous
fermions tous les volets, préférant les ambiances tendres des faibles lampes
allumées un peu partout, une lumière adoucie encore par la brume de nos
cigarettes. Nous avons usé des heures lentes là-bas, oublié les cours souvent.
Il me reste aussi de ces
années la poésie désabusée de Thiéfaine. Le temps des vinyles, sortir la
galette noire de son écrin de carton, poser délicatement la pointe de diamant
dans le premier sillon. Un autre temps, pas d’immédiateté. Un prélude amoureux
avant le bonheur des premières notes. Frissonner aux premiers accents. La lame
glacée qui sabre l’échine quand les cordes vibrent.
Aujourd’hui l’émotion reste
intacte, une douce chaleur me saisit dès les premiers accords. Immobile devant
l’écran, hypnotisé, je repense à ces autres heures. Bien des années plus tard les
regards sont toujours comme habités.
Et je contemple la beauté
des mains d’Alice Botté, un autre magicien.
Chaque vendredi ; enfin
presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante
rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la
fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.
Je laisse le soin à Lucien
d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :
« (Cut-Up
Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à
un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés,
les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »
Cela fait un moment que
j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait
donner dans une autre timeline.
Un instant capturé. Une
collision de mots.
Un Instanta’Tweets
Une seule variante aux règles
écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des
chiffres de la date du jour.
17/04/2015
1+7+4+2+1+5=20
Vingt tweets capturés à un
moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu
foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me
plonger.
Que
faire si un astronaute meurt dans l’espace ? Sa beauté est une menace pour
les dames : il est expulsé d’Arabie Saoudite. Au bureau politique du FN,
phrases acerbes et appel au calme. Un poème qui donne de la voix ! Marie-Pier
Daveluy: Hymne à l’oubli pour deux voix incendiées Ton courage peut changer la
donne. Che bello. Nuovi acquerelli e stasera disegno.
-
Je vais massacrer l’orthographe et un ragondin.
-
Pourquoi un ragondin ?
-
Tu vois, tout le monde s’en fout de l’orthographe !
Selena
Gomez attaquée sur son poids après la diffusion de ses photos en bikini à
Mexico ! L'année 2015 tient le record du mois de mars le plus chaud depuis 1880.
Je vous l'ai déjà dit, que le vendredi, c'est soir de punch. Les sujets
qu'ont trop versé, ça se voit au premier ras bord. Pétard, il a morflé le
chanteur des Forbans. J'ai une mémoire d'éléphant et si ça continue j'en aurai
le tour de taille ! La preuve qu'ils baissent les bras au PS c'est qu'ils ne
font même plus de pin's. SAY L'HEURE DES BISOUS ON FAIT DES BISOUS AUX TWITTOS
DE SON CHOIX C'est quoi un bon coup pour vous les filles ? :) Se prenant
pour Thor, il tente de faire l’amour à un arbre et agresse un policier
-
Merci tata pour le poste
-
De rien, mon héritière. Tu sais bien que le droit du sang est ce qui prime chez
nous...
Pas
de violence, c'est les vacances ! Ce qu'il y a de spécial, ici, avec la
lumière, c'est un conte à base de filles transparentes et de piétons aveugles.
Nous avons eut droit
dernièrement à une sorte de best-of de toutes les phrases qui ont déjà valu bien
des déboires judiciaires à Jean-Marie Le Pen. Ce vieil acteur pitoyable nous
montre le déclin inexorable d’un homme qui joue sa dernière pièce à la lueur de
chandelles fumeuses.
À la faveur de ces dernières saillies,
Marine Le Pen continue son travail de « nettoyage ». Tuer le père,
tuer celui qui a participé à la création du FN en 1972. Marine Le Pen n’a pas
de mots assez durs pour justifier l’éventuel évincement du « président d’honneur »
du FN, présidence d’honneur qu’il doit d’ailleurs à une modification des
statuts du parti en 2011....
Pour Marine Le Pen la fille et
Marion Maréchal-Le Pen la petite fille, le FN à la papa c’est fini !
Encore qu’on soit en droit d’en douter tant cette toute jeune femme semble par certains
de ses propos être la digne héritière de son grand-père.
Pendant que la fille travaille
à dédiaboliser le parti, à le rendre fréquentable, le père martèle « qu’un
front gentil cela n’intéresse personne. » Un dernier baroud ? Un
testament politique ou un suicide ?
N’oublions pas, le Front National
est et restera un parti d’extrême droite.
Un parti qui ratisse une grande
partie de ses électeurs parmi nos concitoyens les plus touchées par le chômage,
les conditions de vie précaires, un parti qui promet des lendemains qui
chantent dans une France enfin « nettoyée ». Un parti qui promet à
ceux, en quête de notabilité acquise dans les urnes et qui ne cachent plus leur
appartenance au FN d'accéder à une parcelle de pouvoir. Un parti enfin, qui pour accéder à la gouvernance de la France pourrait tenter
un rapprochement avec l’UMP, tout au moins avec la droite de la droite de l’UMP.
Un rapprochement possible et nuisible qui conduirait le pays vers sa perte.
Une France en repli.
Que Jean-Marie Le Pen reste ou
non, qu’il ait encore ses fidèles parmi les plus anciens des adhérents, le
changement est en marche. Les derniers scrutins ont clairement démontré que la machine
Marine est lancée et qu’il est urgent, dans l’optique de 2017, que les
dissensions à gauche s’éteignent et qu’elle se rassemble pour proposer un
projet d’avenir pour la France.
Le rêve de Marine Le Pen de
conduire son parti au pouvoir ne peut être qu’un cauchemar pour la France.
Oui, je sais, tu as
certainement déjà lu ça ailleurs. Peu importe, toutes proportions gardées, il y
a des histoires qui sans être tout à fait les mêmes se ressemblent.
Longtemps je me suis levé de
bonne heure.
Jusqu’à ce matin là.
Six heures. La sonnerie du
réveil m’agresse. La première idée qui me traverse l’esprit est de rester dans l’abri
douillet des draps. Un refuge, ne pas avoir à affronter une autre journée. Etre
protégé des agressions du monde. Le corps douloureux, accomplir tout de même
les gestes du quotidien. Les tripes nouées, prendre la route, essayer de faire
« comme si ». Premier arrêt, le comptoir. Les conversations amies ne
sont qu’un bourdonnement lointain, il faut déjà penser à la prochaine étape.
Violente celle-là. Etre celui qu’on attend que je sois. Le sol tangue, il reste
quelques mètres à parcourir, il est encore temps de faire demi-tour. Ne pas
céder, surtout ne pas céder. Les larmes coulent derrière le masque. Affronter.
Regarder les heures s’étirer. Lutter. Essayer d’épuiser la douleur. Un combat.
L’armure qui se fissure peu à peu.
Et puis il y a le reste, les
heures passées à scanner l’info, les heures passées à engloutir les mots, les
images, les sons. Une boulimie. Une rage de savoirs. Le monde est là, à portée
de doigt. Les distances n’existent plus, je passe d’un continent à l’autre d’un
clic. Pas le temps de me poser, je suis déjà ailleurs.
Ailleurs. Le mal est peut-être
aussi là. Ailleurs. Une lente plongée dans un univers virtuel. Connecté, je ne
vois plus ceux qui sont là juste à côté.
Déconnecté.
Je sens que je suis au bord de
la falaise et pourtant je continue d’avancer. Je m’abîme de plus en plus. J’imagine
que je suis protégé de la violence des images et des mots absorbée en temps
réel par le rempart de l’écran. Je ne le sais pas encore, je ne m’en rends pas
encore totalement compte. Je ne vois pas qu’il est trop tard.
Je ne m’aperçois pas que je ne
suis déjà presque plus là.
Et puis il y a eut cet
« accident » un soir de juillet dernier, je reste assommé, tout me
fait peur, la moindre douleur me fait perdre pied.
Panique.
Des heures passées prostré. Je
cherche n’importe quel prétexte pour me réfugier dans le sommeil. Des jours
comme des nuits, des heures perdues dont je sors épuisé. Même si je sens que la
chute est proche, j’essaie de continuer.
Jusqu’à ce matin là.
Ce matin là j’arrête de me
cacher, je prends la seule décision qui s’impose. Si je n’en dis rien, je sais
à cette minute précise qu’un autre combat m’attend.
De ces jours passés éloigné je
ne souhaite rien dire, ils m’appartiennent. Juste remercier celles et ceux qui
m’ont soutenu et guidé pendant ces quelques semaines.
Aujourd’hui je sais que le
chemin est encore long. Des béquilles chimiques me soutiennent, m’aident encore
à mettre un pied devant l’autre. Mais l’envie revient, peu à peu. Il reste
encore du travail à accomplir. Essayer de trouver les blessures, d’apaiser les
colères, d’estomper les regrets.
Ce matin je me suis levé tôt.
J’ai quitté le doux du lit
pour profiter des petites heures, du silence peuplé de sons assourdis par la
brume qui s’attarde accrochée aux grands arbres là-bas dans les lointains.
Chaque vendredi ; enfin
presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante
rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la
fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.
Je laisse le soin à Lucien
d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :
« (Cut-Up
Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à
un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés,
les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »
Cela fait un moment que
j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait
donner dans une autre timeline.
Un instant capturé. Une
collision de mots.
Un Instanta’Tweets
Une seule variante aux règles
écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des
chiffres de la date du jour.
03/04/2015
3+4+2+1+5= 15
Quinze tweets capturés à un
moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu
foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me
plonger. Dieudonné sera rejugé pour
injure contre Valls. Aucun parcours n'est irréprochable. Il suffit de savoir
apprendre de ses erreurs afin d'en sortir plus fort. Les fous rires en classe
c'est horrible parce que tu penses avoir fini de rire, tu tourne la tête tu
vois ton pote rire puis la c'est la fin. Les mannequins d'aujourd'hui sont plus
maigres qu'hier. Ca coute 0€ de dire à ta meuf qu'elle est belle chaque jour
grand con. Le réseau vacille. Pas les collégiens. J'élève mon âme vers le
Créateur. Relisez Gargantua de Rabelais vous y trouverez des mélanges
alimentaires des plus intéressants. La margarine fut la première d’une longue
liste." Nous ne cesserons jamais d'écrire. Nous ne cesserons jamais
d'aimer. Haut les plumes et les cœurs ! " 31 députés en session pour le
vote sur le paquet de clope neutre les 538 autres étaient en train de cacher
les œufs ?- Le crash de l'avion n'est pas lié à l'islam - 0 département pour le
FN - Roucas quitte Twitter Dure période pour l'extrême-droite. On est d'accord
que la cacahouète est un légume ? Les gens qui se mettent eux-mêmes en fond
d'écran vous restez un mystère pour moi. Pour qu'on coexiste sans se foutre sur
la gueule. L’homme chérissait la mer. Il la transportait dans son regard et
dans ses rêves. La mer et ses secrets. SAY L'HEURE DES BISOUS ON FAIT DES
BISOUS AUX TWITTOS DE SON CHOIX
Il ne regrette rien, le « Président
d’honneur » du Front National persiste et maintient ses propos de 1987 :
« les chambres à gaz, point de détail
de l’histoire de la seconde guerre mondiale », propos pour lesquels il a été
condamné en 1991 par la cour d’appel de Versailles à verser 1,2 millions de
francs à 11 associations.
Pire,
ce jeudi sur l’antenne de BFMTV, à Jean-Jacques Bourdin qui lui demande si à un
moment quelconque il regrette ses propos, Jean-Marie Le Pen enfonce le clou et
déclare : « pas du tout, à aucun moment, ce que j’ai dit
correspondait à ma pensée. Que les chambres à gaz aient été un détail de
l’histoire de la guerre, à moins d’admettre que ce soit la guerre qui fut un
détail des chambres à gaz. Oui, absolument, je les maintiens parce que je crois
que c’est la vérité et que ça ne devrait choquer personne »
Dernière
provocation d’un homme sur le déclin ou réelle conviction ?
Jean-Marie
Le Pen va même jusqu’à se poser en victime en déclarant : « on a
instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon
d’antisémitisme alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase
antisémite dans ma vie».
Plusieurs fois déjà en querelle
à cause des propos tenus par son père, Marine Le Pen en quête de reconnaissance
et de normalisation de son parti n’aura jamais été aussi bien desservie
que par les siens. Elle exprimera d’ailleurs quelques heures plus tard sur
Europe1 être «une nouvelle fois en désaccord profond avec Jean-Marie Le Pen, et
sur le fond, et sur la forme».
Ne reste qu’à espérer que la
justice soit une fois de plus saisie et que ce triste personnage soit à nouveau
condamné.