Ils espérent. Ils sont en mer, entassés sur des bateaux que le naufrage menace, les odeurs d'huile chaude et de moteur brûlent les yeux et
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
la gorge. Ils espérent. Ils espérent la terre. Un autre ailleurs. Une vie nouvelle. La peur, ils laissent la peur derrière.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
Encore quelques heures. La brume lointaine dessine les côtes. La fin d'un voyage. Un autre début pour ceux qui auront la chance de poser
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
le pied sur cette autre possible. Depuis, chaque jour ils marchent, infatigables. Les traits tirés pourtant. Ils passent, là devant moi.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
L'un d'eux s'arrête, me demande une cigarette, un peu de chaud dans la longue marche.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
Quelques mots échangés. Un peu d'humanité. Tu vois maintenant c'est moi qui suis dans la brume. La brume dans les yeux. Il s'éloigne.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
L'autre terre est là, pas loin. Juste encore un peu d'eau.
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 23 Avril 2015
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