jeudi 31 juillet 2014

Angus et Julia dans la #radiodesblogueurs




Un moment que je ne suis pas venu squatter la #radiodesblogueurs

Plusieurs billets sont restés à l’état de brouillon dans les méandres embrouillés de ma pauvre cervelle et puis cette flemme toujours....

Jusqu’à ce matin. Envie de partager un coup de cœur.

Angus & Julia Stone

Tu te souviens ? Du velours pour tes oreilles !

Bon là c’est tout pareil, enfin presque, parce que sinon à quoi bon sortir un nouvel album ?

On est dans la caresse désinvolte des voix posées sur des mélodies délicates, des sons profonds qui te font du chaud là juste au creux du ventre. Comme une douce rêverie bercée par des voix satinées.

Bon ok, tu as remarqué, je suis fan.

Je te laisse écouter.

samedi 26 juillet 2014

Les magiciens du samedi



Je suis allé flirter avec l’outremonde, un curieux voyage vers un rivage incertain. Quelques pas à la lisière, presque prêt à tomber mais pas encore tout à fait.

Un sursis, un peu de temps encore pour explorer le monde des vivants.

Alors tu comprends, je ne vais pas trop trainer par ici aujourd’hui. Juste le temps de poser ici ces quelques notes qui me trottinent dans l’oreille depuis ce matin.


vendredi 25 juillet 2014

Un ciel par jour (ou presque) : 25 juillet 2014

« Une façon d’écrire le temps. »

                              Claire Roig

vendredi 25 juillet 2014 14h03

samedi 19 juillet 2014

Les magiciens du samedi

C’était l’autre dimanche.

Un dimanche de juin.

Un long dimanche de pluie, je m’ennuyai à 1€12 de l’heure. Tu me diras que ça ne fait pas lourd de l’heure quand tu te fais chier comme un rat mort, surtout pour un ennui du dimanche qui devrait bien être payé double....

Mais c’est comme ça.

1€12 de l’heure, c’est le tarif.

Y’a pas à discuter !

J’avais bien réussi à tuer quelques heures à coup de sieste. Essayé de lire un peu aussi. Abandonné le premier livre après quelques pages, un second n’a guère tenu plus longtemps. Je les avais pourtant choisis parmi quelques vieux compagnons, des amis dont je savais qu’ils ne pouvaient me décevoir.

Rien à faire.

Putain d’ennui.

C’était bien parti pour que l’après-midi dure des mois.

Et toujours cette pluie, lente, têtue. Jamais rien vu d’aussi borné qu’une pluie du dimanche.

La télé ? Déjà que la semaine ce n’est pas très folichon les programmes alors le dimanche, tu penses.... Et puis je n’avais pas trop envie de refaire une sieste, même devant Drucker.

Aller piller le frigo ? Et me faire rattraper par la police de la balance juste après !

- Bah, juste un p’tit tour de frigo qu’il se dit le gars.

- Tsss, tsss ! répond la balance.

Ben quoi ? Ta balance elle te parle jamais peut-être ?

- Un bout de musique alors ? Ça va un bout de musique ?

- Voilà !

Nan, mais ne va pas te sauver en courant, n’aie pas peur. Je ne suis pas encore de ces psychopathes qui parlent à leur balance ou qui vont chercher de la musique dans le frigo.... Ben oui, là c’est un tout petit peu embrouillé, parce que si tu suis bien le déroulement de l’histoire, la musique devrait être dans le frigo !

Je sais bien que je ne range presque jamais rien, enfin si, une fois le téléphone dans le frigo (encore lui) mais la musique, ça c’est du sacré ! Toute bien rangée sur des étagères et en presque ordre alphabétique. Bon pour le coup, le truc de classer des CD en ordre alphabétique ça frise effectivement la maladie mentale.

Mais personne n’est parfait.

On en était à : Ecouter un bout de musique

Voilà, la meilleure idée de l’après-midi, écouter un truc gai, genre un morceau qui met du soleil dans les oreilles. Un truc pour faire oublier la pluie et l’ennui.

Zou !

Sauf que là ça ne s’est pas tout à fait passé comme ça.

J’ai cette habitude d’explorer la colonne de droite de cette immense discothèque qu’est You Tube. J’aime ça, retrouver des vieux machins ou des musiques totalement improbables. Un peu comme de l’archéologie sans bouger du salon.

J’ai repéré tout de suite le chapeau. Une silhouette reconnaissable entre mille.


Je l’avais oublié. Déjà.

Alain Bashung

J’ai passé des heures depuis à l’écouter, des tubes inoubliables, des morceaux un peu plus difficiles d’accès aussi. Une émotion à chaque fois.

Une émotion d’autant plus forte que les images du concert de l’Olympia sont parmi les dernières. Un immense cadeau de la part d’un immense artiste.



jeudi 17 juillet 2014

Un ciel par jour (ou presque) : 17 juillet 2014

« Une façon d’écrire le temps. »

                              Claire Roig

jeudi 17 juillet 2014 07h38

mercredi 16 juillet 2014

Un ciel par jour (ou presque) : 16 juillet 2014

« Une façon d’écrire le temps. »
                              Claire Roig

mercredi 16 juillet 2014 14h57

lundi 14 juillet 2014

Soleil dans tes oreilles avec la #radiodesblogueurs



Un morceau à l’image de cette #radiodesblogueurs

Un joyeux mélange de couleurs musicales, un peu comme si le soleil avait rendez-vous avec tes oreilles.

Et l’occasion de faire un clin d’œil à l’ami @detoutderien

dimanche 13 juillet 2014

Un ciel par jour (ou presque) : 13 juillet 2014

« Une façon d’écrire le temps. »
                              Claire Roig

dimanche 13 juillet 2014 18h12

samedi 12 juillet 2014

Les magiciens du samedi



1/ Tu connais désormais ma paresse légendaire.

2/ Pourquoi faire long quand deux noms suffisent ?

3/ Serge Gainsbourg/Alain Bashung

4/ C’est bon ? Tu vois où je veux en venir ?

5/ Pas besoin de plus.

6/....

7/Tu mets ce que tu veux au point [6]

8/On se dit à samedi prochain pour d’autres magiciens.

La photo de la semaine #11



Au-delà du rappel constant des affaires qui secouent l’UMP depuis quelques semaines, cette photographie de l’entrée du siège du parti qui introduit bon nombre d’articles de presse m’a inspiré une autre réflexion.

Celle de l’accélération du temps politique.

Alors que nous entamons à peine la seconde partie du mandat de François Hollande, 2017 et la prochaine élection présidentielle avec ses possibles font déjà les belles heures des analystes.

Comme s’il n’y avait plus le temps pour un travail sur le long terme.

samedi 5 juillet 2014

Les magiciens du samedi




Elle est de ces artistes qui traversent le temps, marquent leur époque.

Durant tout l’été 1984, une « gamine » affirme que « Maman a tort ».

Début d’une carrière magistrale.

Même si la série de billets des magiciens du samedi fait souvent la part belle aux sons plus rock, Mylène Farmer y a aussi sa place.

Aimée, adulée ou détestée, celle qui a été érigée en icône de la pop s’est créé au fil des années un personnage singulier entouré de mystère. Son univers sombre, mélancolique parfois ou teinté de sensualité libertine intrigue autant qu’il agace.

M’intrigue autant qu’elle m’agace.

Reste le plaisir de voir un show millimétré et se surprendre à frissonner à certains accents.




vendredi 4 juillet 2014

La photo de la semaine #10





En marge de l’affaire Sarkozy qui a agité l’ensemble des médias une bonne partie de la semaine, cette image m’a amusée.

Repéré par @carla_bismuth, un détail de la décoration du bureau de Nicolas Sarkozy intrigue. 

Il s’agit d’une photo de Castro. Le leader cubain y apparait pensif, la tête entre les mains. Au poignet il arbore deux Rolex.

Un détail « bling-bling » peut-être. Incongru cependant. Une note détonante dans la sobriété de l'ensemble. 

On pourrait aussi s'interroger sur la présence de ce portait d'un dirigeant "autoritaire". Comme un effet miroir ?

Ou ne serait-ce qu'un clin d’œil de Nicolas Sarkozy à ses détracteurs. Clin d’œil d’un animal politique que rien, même une mise en examen, ne déroute.

mardi 1 juillet 2014

Session acoustique dans la #radiodesblogueurs

Crédit illustration : @lolobobo

Je suis prévenu.

Le taulier de la #radiodesblogueurs m’a bien averti, l’abus de contributions peut avoir des effets indésirables.

Bah, tant pis.

Même si ça doit altérer un tout peu la bôgossitude du petit bonhomme, m’en fiche un peu.


M’enfin ça fait un peu flipper quand même, l’a une sale bobine le gars là juste à côté....


Je me suis laissé prendre au jeu, et au-delà de ce challenge du monstre de l’année, c’est surtout l’esprit de cette chaîne estivale qui me plaît. Un truc bon enfant, pas de prise de tête, juste des bons moments partagés. Des découvertes musicales ; de nouvelles rencontres qui bien qu’elles soient virtuelles n’en sont pas moins importantes.

Qui disait que les blogs et l’esprit des blogs étaient appelés à disparaître ?

Bon on cause musique maintenant ?




J’aime bien les ambiances un peu intimistes. Cette impression d’être un peu privilégié, d’avoir l’artiste juste pour soi.

Une voix.

Un piano ou une guitare.

Pas d’artifice.

Tiens, je me souviens d’une anecdote. Il y maintenant quelques années de cela, je trainais mes puces dans une espèce de festival, une fête de la musique ou de la jeunesse, m’enfin je ne sais plus trop. Et puis ça n’a guère d’importance.

On reprend.

Donc, j’étais parti dans la petite ville de L. pour voir un groupe qui m’était jusque là totalement inconnu : Les petites bourrettes

C’est le nom qui m’a intrigué d’abord.

Je te plante juste le décor :

- Un petit parc à la périphérie de la ville

- Une horde de zigottos « légèrement » embrumés par quelques pintes zigzaguent dans les allées

- Une scène sous une toile un peu défraichie

- Quelques loupiotes tremblotantes qui hésitent à percer le soir

C’est bon, tu y es ?

Les gars sont montés sur scène, ont commencé à jouer. Une belle surprise, des lascars bourrés d’énergie, une musique joyeuse, des textes pleins d’humour.

Et puis la panne, plus de jus. Les loupiottes un peu pâles qui s’éteignent, les guitares soudain muettes, les chants qui se perdent dans la clameur désappointée du public.

Se sont pas démontés les gars ; sans doute habitués à ce genre de péripéties, rodés à force de petites salles ; ils se sont rapprochés du bord de la scène et ont poursuivi « unplugged ». D’un incident technique ils ont fait un moment d’intimité avec le public, une parenthèse magique.

Désolé, c’était un chouia long cette histoire. Et puis, on est bien d’accord, t’es pas là pour lire mes rabâchages.

Zou ! Musique !