Crédit illustration : @lolobobo |
Je suis prévenu.
Le taulier de la
#radiodesblogueurs m’a bien averti, l’abus de contributions peut avoir des
effets indésirables.
Bah, tant pis.
Même si ça doit altérer un
tout peu la bôgossitude du petit bonhomme, m’en fiche un peu.
M’enfin ça fait un peu flipper
quand même, l’a une sale bobine le gars là juste à côté....
Je me suis laissé prendre au
jeu, et au-delà de ce challenge du monstre de l’année, c’est surtout l’esprit
de cette chaîne estivale qui me plaît. Un truc bon enfant, pas de prise de
tête, juste des bons moments partagés. Des découvertes musicales ; de nouvelles
rencontres qui bien qu’elles soient virtuelles n’en sont pas moins importantes.
Qui disait que les blogs et l’esprit
des blogs étaient appelés à disparaître ?
J’aime bien les ambiances un
peu intimistes. Cette impression d’être un peu privilégié, d’avoir l’artiste
juste pour soi.
Une voix.
Un piano ou une guitare.
Pas d’artifice.
Tiens, je me souviens d’une
anecdote. Il y maintenant quelques années de cela, je trainais mes puces dans
une espèce de festival, une fête de la musique ou de la jeunesse, m’enfin je ne
sais plus trop. Et puis ça n’a guère d’importance.
On reprend.
Donc, j’étais parti dans la
petite ville de L. pour voir un groupe qui m’était jusque là totalement inconnu :
Les petites bourrettes
C’est le nom qui m’a intrigué
d’abord.
Je te plante juste le décor :
- Un
petit parc à la périphérie de la ville
- Une
horde de zigottos « légèrement » embrumés par quelques pintes zigzaguent dans les allées
- Une
scène sous une toile un peu défraichie
-
Quelques loupiotes tremblotantes qui hésitent à percer le soir
C’est bon, tu y es ?
Les gars sont montés sur
scène, ont commencé à jouer. Une belle surprise, des lascars bourrés d’énergie,
une musique joyeuse, des textes pleins d’humour.
Et puis la panne, plus de jus.
Les loupiottes un peu pâles qui s’éteignent, les guitares soudain muettes, les chants
qui se perdent dans la clameur désappointée du public.
Se sont pas démontés les gars ;
sans doute habitués à ce genre de péripéties, rodés à force de petites salles ;
ils se sont rapprochés du bord de la scène et ont poursuivi « unplugged ».
D’un incident technique ils ont fait un moment d’intimité avec le public, une
parenthèse magique.
Désolé, c’était un chouia long
cette histoire. Et puis, on est bien d’accord, t’es pas là pour lire mes rabâchages.
Tiens, il m'est arrivé à peu près la meme chose avec Noir Désir...3/4 d'h de concert, puis, paf, tout saute...le groupe reste sur scène, discute avec les gens, ça se prolonge, un ballon de foot atterrit sur la scène, ça commence à jongler, qques types du public montent sur scène, et vas-y que je te fais un foot improvisé avec Noir Dez. Très sympa.
RépondreSupprimerJ'aime bien ce genre d'histoire, je ne trouve jamais cela trop long.
T’inquiète pour ta bogossitude, ça ne dure qu'un an, mais là je crois que t'es vraiment bien parti pour être le freak de 2014 ;)
Tiens, ça me fait penser à une autre anecdote qui n'a, elle, rien à voir avec la musique. Il y a quelques années j'avais à diriger une vingtaine de lascars, des jeunes venus bosser pendant les vacances sur nos lignes de conditionnement. Des malades ces types, des fous furieux du boulot, une équipe de rêve, bref....Je ne sais plus trop pourquoi il y a eut une rupture d'appro. Ces andouilles n'ont rien trouvé de mieux à faire que de bricoler une balle avec l'étirable qui entoure les palettes et d'entamer une partie de foot dans l'atelier.Ils étaient bien planqués au fond du bâtiment, j'ai laissé faire.
SupprimerJe n'ai jamais vécu ce genre de mésaventure et pourtant j'en ai vu des concerts, par contre j'ai déjà subi l'attente interminable d'un groupe qui avait décidé de faire autre chose que de jouer à l'heure.
RépondreSupprimerPeut mieux faire en matière de respect du public....
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