Tu le crois ça toi ? Je me suis levé à 06h00 !
Se lever à 06h00 rien que de très normal pour la plupart d’entre
vous qui bossez aujourd’hui.
Mais je t’explique, là je suis en vacances, tu vois le truc ?
Vacances, caresser amoureusement son oreiller jusqu’à genre 08h30/09h00.
Attendre dans le doux du lit que le jour se lève, que la
petite brume du matin se soit évanouie, attendre que le soleil timide d’octobre
passe au dessus des grands arbres pour venir effleurer la terrasse.
Quinze jours de glandouille ! Quinze matins
tranquilles, quinze matins sans avoir à arpenter cette fichue route qui me mène
au boulot.
Juste savourer le temps qui s’écoule au fil des menues
occupations.
Tiens en parlant d’occupations, je suis allé donner un œil à
mes stats Blogger, le calme plat, un peu comme l’encéphalogramme d’une moule de
Hollande. Je n’ai rien contre les moules de Hollande, ni d’ailleurs contre la
Hollande en particulier mais je n’allai tout de même pas stigmatiser nos
produits régionaux. Encore que je ne suis pas certain que l’activité d’une
moule de Bouchot soit beaucoup plus intense que celle de sa cousine
hollandaise.... Bref.
Donc calme plat chez le petit bonhomme, faut te secouer mon
gars ! Pondre de la ligne, captiver le lecteur.
Et en parlant de lecteurs, il y a un truc qui m’amuse
énormément (je m’amuse d’un rien, tu commences à le savoir), ce sont les mots
par lesquels certains arrivent jusqu’ici. Tu as des gens qui font vraiment des
recherches comment dire ?
Etranges....
Mais le plus curieux c’est que ces
recherches les font aboutir ici. Décidément je ne comprendrai jamais rien à la
logique de Google. A part ça, en tête des mots qui mènent ici il y a « bistrot »
et « bistro », ce qui me donne à penser que soit les gens veulent
soigner l’orthographe soit que nous sommes dans un pays d’ivrognes.... A toi de
voir.
Tu te demandes où je veux en venir avec tout ça ?
Attends deux secondes, on y arrive.
Je te disais un peu plus haut que je suis en vacances et
que j’occupe mon temps comme bon me semble, en gros et pour résumer : Je
glande. Et je te prie de croire que je suis un spécialiste ! Pour te dire,
je me demande même si je ne vais pas créer une école.
Mais j’ai tout de même bossé un peu, deux jours !
Enfin deux jours, c’est vite dit, si tu déduis toutes les pauses tu arrives
péniblement à un total de cinq ou six heures de boulot.
Quand je te disais que
je suis un pro de la glandouille !
Donc j’ai bricolé. Quand tu sauras que j’ai deux mains
gauches et dix pouces et que lorsque je plante un clou il faut ensuite réparer
le mur tout autour du clou tu comprendras mieux l’intérêt de ce billet.
Ça fait des mois que je regarde cette porte de garage, toute
assaillie qu’elle est par la rudesse des intempéries, la malheureuse avait bien
besoin d’un coup de neuf. Et puis tu sais ce que c’est, on reporte à plus tard.
Un jour pas le temps, un jour pas envie, un autre c’est la pluie, le jour d’après
trop chaud pour envisager quelque travail que ce soit.... et la porte de
décrépir lentement.
Jusqu’au jour fatidique où ta douce te somme de t’y mettre
et fissa !
Là il n’y a plus à tortiller !
Hop, hop, hop au boulot ! Sortir le matos, les
brosses, la ponceuse, jurer trente-six mille dieux parce que le pinceau qu’on
avait si soigneusement rangé la dernière fois est introuvable, s’apercevoir que
finalement on l’a déjà sorti.
Première pause. Ben
quoi ? Tu ne sais pas ce que c’est que retourner toute la maison à la
recherche d’un pinceau introuvable, épuisant. Le temps d’un café/clope donner
quelques coups d’œil à cette fichue porte et essayer de mesurer l’ampleur du
boulot.
S’y mettre.
Aussi fier qu’un bar-tabac je me suis amusé à tweeter les
étapes de mon dur labeur.
Satanée fichue porte à décaper ! #vismavieenvacances pic.twitter.com/0nvoh2u44F
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 30 Septembre 2014
Décapage de la porte. Acte I scène 2
Arrêt de la représentation pour cause de sécheresse intense du gosier. pic.twitter.com/1Hy5MvmFYC
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 30 Septembre 2014
Décapage de la porte. Acte II scène 1
- Tu vas la terminer ?
- Oui.
- Quand ?
- Après....
- .... pic.twitter.com/ZuLZwPeTnD
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 1 Octobre 2014
Décapage de la porte Acte II scène 4
Entrée en scène de Zorro ! Voyons s'il manie aussi bien la ponceuse que l'épée. pic.twitter.com/4Gvm4MAHGx
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 1 Octobre 2014
Décapage de la porte Acte II scène 5
Je tiens le bon bout....pause café/clope pic.twitter.com/apW6TOZ8pD
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 1 Octobre 2014
Décapage de la porte Acte II Grande scène du 6.
Porte 0 Moi 1
Demain dans l'acte III scène 1 : séquence de ponçage. pic.twitter.com/ikXC4ZOzIB
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 1 Octobre 2014
Ponçage de la porte.
Acte III fin de la scène 4
Porte 0 Moi 2 pic.twitter.com/vpqz2SiLMm
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 2 Octobre 2014
La porte
Acte IV scène 1
Où se donnent les premiers coups de pinceau. pic.twitter.com/OtcLY2c5uA
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 2 Octobre 2014
La porte
Acte IV scène 5
Choix cornélien : Passer ou ne pas passer une seconde couche ? pic.twitter.com/ReHOidKdtB
— José Defrançois (@Defrancoisjose) 2 Octobre 2014
Trois couches qu'ils disent sur le pot ! Des fous ces mecs !
3 couches, pis après tu reponces, et tu refous 5 couches. Normalement après, t'es peinard.
RépondreSupprimerTu travaillerais pas chez Bondex des fois ?
SupprimerEn fait je suis plus glandeur que toi . moi je ponce . mais c'est ma douce qui bondexise
RépondreSupprimerMwouai ça existe bondexiser .
- Tu va me dire le plus dur c'est de poncer !
- je t'arrête tout suite, on l'a décaper entièrement la dernière fois. La juste deux couches suffisent. :.))))
"bondexiser" sans doute un vocable régional....
SupprimerBah, poncer c'est rien ! Le plus ardu ça a été de décaper cette $µ&@# porte. Et oui, deux couches suffisent, de toute façon c'est jour de relâche aujourd'hui !
Bonnes vacances !
RépondreSupprimerMerci ;) et tant que je suis chaud je vais m'attaquer aux fenêtres.
SupprimerIl ne s'agit donc pas de caler !
RépondreSupprimerEt non....si je comprends bien la finesse de votre allusion, je garde le bleu pour plus tard...
SupprimerMerci pour cette pièce !
RépondreSupprimerVotre escabeau, qui en a connu d'autres apparemment, est resté stoïque !
Si je trouve la cachette du courage, il devrait reprendre du service lundi pour un atelier fenêtre.
SupprimerPas si stoïque que ça, quand un aimable twitto m'a proposé de le repeindre aussi (pas le twitto, l'escabeau), cet objet que l'on pensait inanimé a pris la poudre d'escampette. J'avais déjà vu des échelles se dérober mais courir jamais....