Chaque matin, comme bon nombre
d’entre vous d’ailleurs qui prenez la voiture pour vous rendre au travail, j’écoute
les infos. Souvent je n’y prête qu’une oreille distraite.
Pas ce matin.
Un chiffre m’a durablement
marqué.
1.422.000
Il ne s’agit pas du montant
insolent du salaire de je ne sais quel nouvelle étoile du football, il ne s’agit
pas non plus du nombre d’albums vendus par notre Johnny national cette année,
ni encore de la rémunération pour une heure de parlotte distillée dans un
anglais hésitant par le tout nouvellement autoproclamé conférencier spécialisé
en économie.
Non rien de tout ça.
Il s’agit du nombre de
bénéficiaires accueillis par le Secours Catholique en 2011(dont 668.000
enfants).
Parmi ces bénéficiaires, 68 %
vivent sous le seuil de très grande pauvreté (environ 650€/mois).
Ces chiffres donnent le
vertige.
Si vous souhaitez en savoir plus, le rapport statistique complet du Secours Catholique est là.
C'est lamentable, oui.
RépondreSupprimerAvec l'arrière-pensée pour certains que les pauvres l'ont mérité quelque part: j'ai horreur de cette pensée-là.
Et pourtant, c'est pour contrer cela que notre République était née, au départ
Je rejoins Rosa Elle dans son analyse. Malheureusement, la société devient individualiste et les élans de générosités se font rares. Parfois, même dans l'état d'esprit des gens, un jour il faut aider, l'autre non...
RépondreSupprimer@ Rosa Elle & @ Homer
RépondreSupprimerJe me demande quels peuvent bien être les bourricots qui se permettent de penser qu'il est possible de mériter la misère dans laquelle on se trouve. La chute peut être si rapide.
J'ai lu je ne sais où cette phrase : "Sans quelques soins, un arbre qui voit une de ses branches se casser est bien souvent un arbre perdu pour la forêt." je vous la donne pour ce qu'elle vaut mais il me semble que ceci s'applique également à nos semblables.
La machine est lancée comme un cheval au galop, ça ne devrait pas aller tout de suite en s’arrangeant.
RépondreSupprimerRestons tout de même confiants et surtout, ne leur tournons pas le dos ;-)
Bien à vous.
Céline & Philippe