L’info vous aura peut-être
échappé.
Un laboratoire de l’armée américaine a mis au point une pizza qui reste
comestible pendant trois ans !
Pourquoi une pizza ? Tout simplement
parce qu’il semblerait que les soldats américains réclament régulièrement ce
plat lorsqu’on les interroge sur le contenu de leurs rations de combat.
Cette pizza, enfin ce machin, ne nécessite ni
congélation ni réfrigération. Une pizza qui pourrait même se consommer à
température ambiante....
On peut s’interroger sur le
pourquoi d’un tel cahier des charges, au-delà du moral des troupes engagées sur
différents théâtres d’opérations qui retrouveraient le goût « fait maison »,
on peut penser que cette technique de conservation innovante pourrait être
utile pour subvenir aux besoins alimentaires de populations dans le cadre d’actions humanitaires.
De mon passage sous les drapeaux ;
outre le fait d’avoir enfin appris à marcher convenablement ; je garde plusieurs souvenirs, celui évidemment
de ces rations de combat que nous dévorions, affamés par quelques heures de
marche et de batailles épiques dans la forêt de Dudenhofen, mais aussi celui de
l'amertume des Lucky Strike, ces cigarettes échangées contre nos rations avec
nos camarades américains. Ces gus, plutôt que de se farcir sur le terrain tout
un tas de trucs lyophilisés, préféraient nos conserves de cassoulet et nos
improbables rillettes, rillettes qu’il convenait d’étaler généreusement sur le
non moins improbable biscuit de campagne. LE toast du trouffion en campagne....
La gastronomie militaire
aurait donc subit une telle évolution qu’à un bon vieux « saucisses lentilles »
ou à un « navarin d'agneau » les bidasses étasuniens préféreraient
désormais un ersatz de pizza ?
* Merci au site du Ministère de la Défense à qui j’ai piqué le titre de ce billet.
Merci également à Christophe Colinet pour l’idée de départ.
J'étais en train de lire les blogs quand un collègue est arrivé pour papoter. De retour à mon navigateur, j'avais une fenêtre ouvert sur la page de l'armée que tu cites... Et j'ai lu. Puis j'ai passé cinq bonnes minutes à me demander ce que je foutais là... avant de me rappeler ton billet.
RépondreSupprimerPour le fond, pas d'avis ! Je suppose que les Américains ont déjà des saloperies dans leurs menus militaires. Et le pain de campagne évoque de très mauvais souvenir chez moi, puisque par période, pendant mon service (bien au chaud), c'est tout ce que nous avions le matin.
J'imagine assez bien ta stupéfaction. J'ai cette manie d'ouvrir et de laisser ouverts la majeure partie des liens que je trouve au fil de mes lectures de blogs, viennent s'y ajouter tout un tas de bidules qui me passent par la tête au fil de la journée. Non seulement au bout d'un moment je ne sais plus à quoi correspond quelle recherche, imagine une sorte de masse informe d'onglets tout riquiquis, et en plus ce bordel me ralentit le navigateur.
SupprimerSur le fond du billet, si tant est qu'il y ait du fond dans ce que je raconte...., à part le fait que je sois un peu dubitatif sur la durée de conservation de cette "pizza" et sur les qualités gustatives que cette hérésie peut bien avoir, je n'ai pas vraiment d'avis non plus.
Les biscuits de campagne ? Mon chien (pardon Brigitte) en a bouffé pendant plusieurs années tellement j'en ai ramené.