Peste, diable, bouffre !
Trois cent vingt-cinq
abonnements dans mon reader !
Deux cent soixante et onze
billets à lire.
Mission impossible.
La faute à la rentrée au
boulot, des journées folles à rallonge, la faute aussi à une santé encore un
peu vacillante qui me fait rejoindre la douceur des draps alors que la soirée
est encore jeune.
Je passe encore lire les
camarades, les plus anciens, ceux qui décortiquent chaque jour l’actualité politique. D’autres aussi, des pages amies, des lectures qu’il me ferait peine de manquer.
Une seule solution, tout
marquer comme lu et recommencer à zéro et toutefois j’ai du mal à m’y
résoudre....
Il faudra cependant.
Pas d’autre solution.
Et peut-être manquer une
pépite. Tant pis.
Il m’a été donné la chance il
y a quelques semaines d’avoir un sursis après être passé tout près du bord de
la falaise.
Alors, je veux profiter du
temps retrouvé, me poser sur la petite chaise verte sur la terrasse, écouter le
temps passer, lever le bout du nez et éprouver la joie d’être encore là pour un
moment.
Je ne lirai pas tout ces
textes qui m’attendent, je vais aller une tasse à la main humer l’air du matin,
au calme.
Loin de la « magie » de « Gaz. Téléphone. Cent mille roubles » (ctrl+f dans la page du lien pour retrouver les références aux mots précédents) du petit Boris des Faux-monnayeurs,
quelques mots lus ou entendus resurgissent parfois du passé, au hasard d’une
pensée, d’un événement.
Ou alors sans raison.
Des formules incantatoires ?
Des bornes dans le temps ?
Je suis passé hier soir chez
Dominique Hasselmann.
Tu as déjà fait un bond de
trente-cinq ans dans le passé ?
Moi oui.
CANNED HEAT
Deux mots lus dans une « Vieille
dame tricotait », un bouquin qui trainait chez mes parents. Jusque là rien
d’étonnant, j’ai toujours lu à peu près tout ce qui peut me tomber sous la
main.
J’avais vaguement compris à l’époque
qu’il s’agissait d’un groupe de musiciens, des musiciens que la vieille dame
rencontre lors d’une émission de télévision. J’étais dans la fiction, bien loin
de penser que ce groupe puisse réellement exister. Je n’ai jamais eu la
curiosité de chercher, paresse naturelle ou tout simplement pas l’envie de
fermer une porte à un possible.
Depuis ces deux mots, CANNED
HEAT, me reviennent souvent à l’esprit. Au détour d’un vagabondage de la
pensée, ils surgissent, me ramènent dans la maison familiale, et s’ensuivent d’autres
errances dans le passé.
Jusqu’à hier soir.
CANNED HEAT est devenu réalité.
Curieusement, les premières
notes entendues m’ont été familières. Forcément. Des standards, des objets
cultes. Comment ai-je pu être à ce point sot de ne jamais faire le lien entre
les sons et les mots ?
Merci pour ce partage, il est des morceaux que l'on n'oubliera jamais comme celui-ci ! Pour ma part, j'avais oublié le nom du groupe.. Mais pas cette voix lancinante. Prenez le temps de savourer le temps qui court au soleil et en musique, seul le plaisir d'aujourd'hui compte !
RépondreSupprimerJ'ai lu votre commentaire ce matin assis sur la petite chaise verte, je prenais le temps de savourer l'instant, le soleil déjà un peu haut me réchauffait les pieds nus.....des choses simples qui ont retrouvé tellement d'importance.
SupprimerMerci d'avoir passé un moment ici.
Mince je ne passe que dimanche soir.trop de taf IRL. Canned heat.
RépondreSupprimerBigre diable. J'ai du faire une compile de mp3 pour mettre sur une carte memoire sd dans l' auto radio de mon nouveau bateau.
C'est une vielle carte 2go.
Il m'a fallu faire des choix.
Mais ce morceau y est ;.)
Bah il n'est jamais trop tard pour passer, le petit bonhomme est toujours ouvert !
SupprimerAh parfois les choix.....difficiles souvent....et puis quand la technique s'en mêle....
Tu auras un petite pensée pour le petit bonhomme et son taulier quand tu seras à la barre.