dimanche 15 septembre 2013

vendredi 13 septembre 2013

Quand Marine Le Pen attaque un blogueur en justice.


Hier j’ai failli tuer le petit bonhomme. Un moment de lassitude. A quoi bon continuer l’aventure de ces pages qui n’ont eut d’autre intérêt que celui de m’amuser un moment.

Quelques heures plus tard, entamant une nouvelle revue de blog, je tombe sur ce billet de Politeeks dans lequel j’apprends que Marine Le Pen porte plainte pour injure publique contre lui.


Même si je le lis régulièrement, je ne connais pas personnellement ce blogueur, je n’ai donc d’autre intérêt à le soutenir que celui de dire de qui se moque-t-on ?

Car enfin, à bien relire le billet incriminé on s’aperçoit bien vite que la plaignante n’y est nulle part désignée par ses nom et prénom. Et je vois déjà les chicaneurs forts en gueule arriver avec leurs gros sabots et leurs gros bras, arguant le fait que l’injure vise bien la présidente du FN. Je les invite très cordialement à venir m’expliquer à partir de quelle grille de lecture ils en sont arrivés à la conclusion que « la truie lepeniste » désigne Marine Le Pen.

Marine Le Pen l’a bien compris, elle se doit de policer son discours, elle sait également que si elle souhaite pouvoir prétendre un jour à la plus haute fonction de notre pays elle se doit également de ne pas céder aux écarts dont son père était coutumier. Et c’est bien en cela qu’elle est dangereuse : elle ne fait plus peur. Elle séduirait même de plus en plus.

Il n’empêche que si la dame se contient, ses affidés, eux, ne se font pas faute de polluer l’espace avec leurs sorties nauséabondes.

Et elle voudrait faire un exemple en faisant museler un blogueur ?

Allez donc, madame Le Pen, balayer devant votre porte !

J’ai bien fait finalement de ne pas tuer le petit bonhomme hier soir.

mercredi 4 septembre 2013

mardi 3 septembre 2013

Juste la beauté de ses mains.

Je n’aime rien tant que flâner au hasard dans les rues des villes inconnues. Marcher sans but précis, le nez en l’air souvent ; une vieille manie ; m’arrêter sur des petits riens, me perdre parfois, revenir sur mes pas, marquer un arrêt encore.

Puis me poser à la terrasse d’un bistrot, de préférence à l’angle de deux rues. Le temps d’un café et d’une cigarette fumée lentement écouter le bruissement de la ville. Entamer parfois une de ces conversations sans importance avec mon voisin de table, prendre un autre café, culpabiliser (un peu) en allumant une autre cigarette. Temps arrêté. Presque.

Vacance.

Reprendre ma marche lente, l’œil toujours un peu vagabond. Au détour d’une ruelle un peu en pente, pousser la porte d’une petite boutique.


Tomber sous le charme des pièces de poterie exposées ; découvrir l’odeur de la terre humide.

Levant un instant la tête de son ouvrage, une jeune femme m’adresse un sourire. Je l’ai à peine vu ce sourire là.

Je regarde ses mains. Juste la beauté de ses mains.







L’espace d’une heure cette jeune artiste m’a fait partager sa passion pour la terre, m’a fait découvrir l’art subtil du décor.

Si vous passez par Crest, n’hésitez pas à pousser la porte de son atelier. Vous pouvez aussi retrouver les créations de méli-mélo de terre ici et .

Un ciel par jour (ou presque) : 03 septembre 2013



mardi 03 septembre 2013 17h58