vendredi 31 janvier 2014

Ça ne va pas être possible.




Je n’ai aucun doute sur le fait que ce monsieur puisse être fort sympathique aux yeux de certains. Grand bien lui fasse d’ailleurs.

Il y a fort à parier qu’il va vite se rendre compte qu’il a misé sur le mauvais cheval en venant traîner du côté de chez le petit bonhomme.

lundi 27 janvier 2014

#jourdecolère : le malaise du jour d'après



Rien à voir avec les 17000 ou 160000 zozos qui sont allés se geler les miches sur le pavé parisien hier après-midi, si vous voulez avoir un décryptage de la balade dominicale de ces décérébrés vous pouvez aller donner un œil aux billets des collègues dans la blogroll, là, à côté, dans la colonne de gauche. C’est bon ? Vous avez vu où ça se trouve ? On revient donc à nos moutons.



Ah non ! Encore un truc.


Si vous fréquentez ces pages de temps en temps vous savez que la haine de l’autre, la bêtise crasse me rendent malade. Je ne supporte plus d’entendre, de lire jour après jour des appels au bégaiement de l’histoire. De jeunes ânes se sont fait une spécialité de cette prose en cent quarante signes.

Et encore si cette puanteur ne se répandait que sur les réseaux (sociaux ?) on pourrait presque se dire que tout ceci est marginal, juste le fait de quelques égarés en quête d’une minute de notoriété. Tu parles d’une notoriété ! Juste une bande de tarés ignorants planqués derrière des pseudos.

Le mal me semble être plus profond. Pas plus tard que ce matin au bistro j’ai encore entendu dire « Ils sont trop nombreux, il faut faire quelque chose, les renvoyer au pays. » ou encore « Elle va tout arranger, il suffit d’attendre 2017 ». Autant vous dire que mon café a eut un drôle de goût ce matin.

Que dire encore des slogans hurlés dans les rues hier après-midi ? Guy Birenbaum a su mettre en mots la colère qui m’habite. Je vous laisse aller le lire.

Finalement je voulais faire un billet léger, vous dire que mon lundi avait bien mal commencé parce qu’un coup de tonnerre énorme m’a fait jaillir de mon lit à cinq heures du matin alors que j’étais si bien occupé à caresser amoureusement .... mon oreiller, vous dire aussi que la grêle, la pluie et le vent étaient bien froids ce matin et que ces premiers assauts de l’hiver m’ont glacés jusqu’aux os. Vous dire que je me suis bagarré une bonne partie de la journée avec un téléphone qui s’obstine à s’éteindre sournoisement au moindre attouchement.

Vous dire enfin que je n’aime pas les lundis et que je militerai bien pour la suppression de ce jour de la semaine, ce qui, je vous l’accorde, ne servirait pas à grand-chose puisqu’après le lundi il y aurait le mardi....


Et puis....

samedi 25 janvier 2014

Les magiciens du samedi.

Petit détour chez les écossais de Texas aujourd’hui dans les magiciens du samedi.


Le temps a filé depuis 1989, vous vous souvenez sans doute de ce titre I don’t want a lover qui a envahi les radios cet été là et aussi Everyday now qui résonne encore à mes oreilles.



Le temps a filé, je suis resté fidèle à la magnifique Sharleen, à sa voix profonde, chaude, à cette jeunesse qui ne semble pas vouloir la quitter.


Aujourd’hui je vous propose une session musicale un peu plus intime dans un lieu mythique.

aux bords des mondes




Isabelle ne m’en voudra pas j’espère de lui avoir emprunté le nom de son blog pour titrer ce billet.

C’était l’autre soir, un soir de semaine ordinaire. Sortie de boulot. Se poser un instant au bord de la route, le temps d’allumer une cigarette, entendre vaguement le bruissement du monde sortir de l’autoradio, écouter le doux martèlement de la pluie sur le toit. Laisser l’eau sur les vitres brouiller le regard. Se protéger encore un peu. Passer d’un monde à l’autre le temps d’une photo.

Etre aux bords des mondes.

Etre encore un peu « celui qui » avant de redevenir celui qui est.

samedi 18 janvier 2014

Les magiciens du samedi.

Nouvelle rubrique chez le petit bonhomme (d’ailleurs il va falloir que je range tout ça un de ces jours prochains sauf que d’une part j’ai la flemme et que d’autre part je ne sais pas trop comment je vais m’y prendre, bref on verra ça un autre jour)

Donc, je disais, nouvelle rubrique : les magiciens du samedi

Du flot incessant de la TL, de cette masse en perpétuel mouvement faite de tout et de rien, parfois au hasard d’un clic sur un tweet surgit un moment de pur bonheur pour tes oreilles. Certains soirs l’ami Melclalex nous régale de ses trouvailles glanées au fil de ses pérégrinations musicales, tiens regarde c’est là juste en dessous.


C’est bon tu t’es régalé ?

Zou on continue avec une magnifique brochette de magiciens. Enjoy ! et à samedi prochain avec d'autres magiciens.



jeudi 9 janvier 2014

Municipales 2014 : le spectre de l'abstention.

Loin des préoccupations du jour et du brouhaha engendré par l’affaire Dieudonné, je me suis laissé tenter par une séance de rattrapage de lectures de la presse en ligne.

J’en suis sorti lessivé et aussi un peu déprimé. Vous allez me dire que c’est bien fait pour ma tronche et que j’aurais été plus inspiré de profiter de mes derniers jours de vacances pour aller me balader plutôt que de m’user les yeux sur un écran.

Certes.

Rien de bien réjouissant dans tout ce que j’ai pu lire, je ne vous ferai pas l’injure de vous faire un résumé de mes lectures, d’une part vous êtes assez grand pour trouver vous-mêmes ce qui vous intéresse, d’autre part mon excursion dans ces archives de la presse en ligne ne m’a rien appris que vous ne sachiez déjà.

Si vous êtes arrivés jusqu’ici, vous vous demandez sans doute où je veux en venir.

On y va.

Ce matin, j’ai lu le billet de Yann Savidan qui s’inquiète, du fait de la réforme du mode de scrutin, de la possible montée de l’abstention lors des prochaines élections municipales. Je ne vais pas plus m’étendre sur le sujet, je vous laisse aller lire son billet.

Nous sommes, cela ne vous aura pas échappé, à plus de deux mois de cette échéance électorale. Peut-être encore un peu tôt pour se pencher sur les intentions de vote et le possible taux de fréquentation des bureaux de vote. Encore que.

D’après un sondage réalisé les 3 et 4 janvier (c'est-à-dire il y a une éternité....) auprès de 1005 personnes il ressort que plus d’un tiers des Français se disent tentés par l’abstention.

Autre chiffre, «un Français sur quatre déclare que son bulletin pourrait exprimer un vote sanction à l’égard de la politique du gouvernement». Si dans la plupart des communes, et à fortiori dans les petites communes, les électeurs prendront surtout en compte le travail de l’équipe en place pour choisir ou non de la reconduire, cette tendance annoncée du vote sanction n’est pas sans m’inquiéter quand on sait que lors des dernières municipales seuls 16 % des électeurs voulaient, au travers d’élections locales, sanctionner la politique de l’ancien monarque.

Autre inquiétude, la possible montée du Front National qui pourrait profiter de la démobilisation des classes populaires et des plus jeunes généralement plutôt ancrées à gauche, en effet (et on arrêtera là avec ces chiffres) 41 % des proches de la gauche prévoiraient de s’abstenir contre seulement 22 % pour les sympathisants du Front National. Fort de ces bons chiffres et d’intentions de vote plus contestataires que d’adhésion à ses idées, il y a fort craindre que le FN puisse tirer son épingle du jeu.

Ceci étant, à une si lointaine échéance, la confiance que l’on peut accorder aux différents chiffres évoqués plus haut est toute relative.

Néanmoins le ras-le-bol général vis-à-vis de la politique politicienne et certains signaux me donnent à penser que la tranquillité des poissons dans nos rivières sera fortement compromise les 23 et 30 mars prochains.

mercredi 8 janvier 2014

Silence.

Je me souviens de cet homme, rescapé des camps, venu un matin dans notre classe nous raconter son histoire. Je me souviens de ses larmes quand il nous a dit comment il avait perdu sa famille et la plupart de ses camarades.

Je me souviens l’avoir revu quelques années plus tard dans un bistrot près du lycée. Souvent il était là au bout du comptoir, un verre de rouge devant lui. Toujours silencieux au milieu de nous si bruyants. Il nous regardait.

J’ai aujourd’hui l’impression qu’il venait chercher parmi nous sa jeunesse perdue là-bas.

Pourquoi je te raconte cette histoire aujourd’hui ?

Parce que je garde le silence depuis plusieurs jours sur cette polémique qui enfle jusqu’à l’absurde, parce que je ne veux pas rajouter ma voix à tout ce bruit autour de ce pseudo humoriste dont on connait certaines positions.

Parce que je garde le silence en voyant passer les photos de ces ignorants, de ces provocateurs, de ces lâches qui salissent des lieux de mémoire en singeant leur idole.

Parce que je garde le silence en écoutant chacun d’entre eux niant plus fort que son infâme voisin la nature antisémite de ce geste.

Parce que je suis en colère.


Parce que j’attends que la loi s’applique.