aux bords des mondes
Isabelle ne m’en voudra pas j’espère
de lui avoir emprunté le nom de son blog pour titrer ce billet.
C’était l’autre soir, un
soir de semaine ordinaire. Sortie de boulot. Se poser un instant au bord de la
route, le temps d’allumer une cigarette, entendre vaguement le bruissement du
monde sortir de l’autoradio, écouter le doux martèlement de la pluie sur le
toit. Laisser l’eau sur les vitres brouiller le regard. Se protéger encore un
peu. Passer d’un monde à l’autre le temps d’une photo.
Etre aux bords des
mondes.
Etre encore un peu « celui qui » avant de redevenir celui qui
est.
Les gouttelettes sont toujours sympas sur les vitres des voitures, surtout à l'arrêt...
RépondreSupprimerUn peu trop vu cependant.
Supprimer