samedi 25 avril 2015

Les magiciens du samedi



Pendant que tu lis ces quelques lignes je trace la route. Direction ma chère Ardèche. Une petite semaine de vacances.

Quelques jours un peu loin du quotidien. Quelques jours pour essayer de noircir les pages de ce carnet qui doit m’aider à trouver les clefs pour me libérer. Un travail à faire sur quatre mots. Pas certain que je sois un si bon serrurier que je puisse trouver d’emblée le moyen d’ouvrir les portes.

On verra.

Un immense labyrinthe s’ouvre devant moi. Est-ce que la guérison sera à la sortie ou est-ce que je vais à nouveau me perdre dans les dédales du passé ?

Il reste tant de chemin à faire.

vendredi 24 avril 2015

Instanta'Tweets #8




Chaque vendredi ; enfin presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.

Je laisse le soin à Lucien d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :

         CURM

« (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »

Cela fait un moment que j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner dans une autre timeline.

Un instant capturé. Une collision de mots.

Un Instanta’Tweets


Une seule variante aux règles écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des chiffres de la date du jour.

24/04/2015

2+4+4+2+1+5=18

Dix-huit tweets capturés à un moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.

Des siècles de luttes, d'évolutions, de souffrances pour finalement arriver à.. ça?!? Où cela a-t-il merdé ? Incroyable : les homos se marient depuis 2 ans et la civilisation ne s'est pas effondrée "Je t’aime mais ce que j’aime le plus chez toi, c’est ta façon de m’aimer." Desperate Housewives Sur Internet, mieux vaut être une chauve-souris qu’un migrant. Ce jockey termine sa course cul nu ! Injecté dans les rides, le Botox s'immisce jusqu'au cerveau. Donc arrête de me dire d'arrêter l'alcool. Oh, il avait sans doute ses moments mais bon, drôle de petit caractère quoi. Le dictionnaire. Il existe 2 types de personnes.  Les fajitas >>>>> les meufs. Un autre bateau, une autre histoire - des ressemblances. Je signale à mes nouveaux floulouwaaars qu'ils ont 7 jours pour se rétracter. Après ils seront obligés de lire mes blagues de Toto. Si... seulement je pouvais être un peu moins sensible... Si... seulement.... Je suis grave lunatique. Genre je te parle normalement et quand y'a un petit truc qui me plaît pas. Je pète les plombs direct. Disons...assez atrabilaire le gars.... Un nez lent Un verre lent Un maire lent ... N'exagérons rien. Sans doute un tantinet hypomane, voilà tout.

jeudi 23 avril 2015

La brume dans les yeux.








samedi 18 avril 2015

Les magiciens du samedi



Je sais.

Je sais les amis que je vous ai déjà donné ce concert il y a quelques semaines. Une monomanie ? Peut-être bien.

Ou peut-être l’envie de ne pas oublier les années café-crème. Des années bénies. Je garde intact le souvenir de cette immense maison offerte à nos jeunes années. Une étrange maison, toujours ouverte.

Jour et nuit.

Un labyrinthe de pièces. Une cuisine immense, entièrement vitrée, les jours de pluie ou d’orage nous avions le sentiment d’être happés par la tempête. J’entends encore le vent hurler, le vacarme de la pluie sur les vitres soudainement devenues aveugles. Le jardin à l’abandon reprenait vie. Les herbes hautes affolées. Le vieux chêne gémissant comme le mât d’un navire dans une mer déchaînée nous attirait. Nous prenions la pluie, froide, heureux cependant sous la sauvagerie du ciel hostile.

Je me souviens aussi de cet étrange docteur, propriétaire des lieux, que nous voyions parfois surgir de nulle part pour disparaître aussitôt. Une ombre bienveillante dans la lumière de notre jeunesse.

Les notes parfois envolées des touches noires et blanches sous ses doigts habiles. Le long piano noir recouvert de partitions oubliées, de photos de cette femme repartie vers ces pays du froid. Ses improvisations magistrales envahissaient l’espace, interrompaient pour quelques instants nos jeux et nos cris.

La plupart du temps nous fermions tous les volets, préférant les ambiances tendres des faibles lampes allumées un peu partout, une lumière adoucie encore par la brume de nos cigarettes. Nous avons usé des heures lentes là-bas, oublié les cours souvent.

Il me reste aussi de ces années la poésie désabusée de Thiéfaine. Le temps des vinyles, sortir la galette noire de son écrin de carton, poser délicatement la pointe de diamant dans le premier sillon. Un autre temps, pas d’immédiateté. Un prélude amoureux avant le bonheur des premières notes. Frissonner aux premiers accents. La lame glacée qui sabre l’échine quand les cordes vibrent.

Aujourd’hui l’émotion reste intacte, une douce chaleur me saisit dès les premiers accords. Immobile devant l’écran, hypnotisé, je repense à ces autres heures. Bien des années plus tard les regards sont toujours comme habités.


Et je contemple la beauté des mains d’Alice Botté, un autre magicien.



vendredi 17 avril 2015

Instanta'Tweets #7




Chaque vendredi ; enfin presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.

Je laisse le soin à Lucien d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :

         CURM

« (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »

Cela fait un moment que j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner dans une autre timeline.

Un instant capturé. Une collision de mots.

Un Instanta’Tweets

Une seule variante aux règles écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des chiffres de la date du jour.

17/04/2015

1+7+4+2+1+5=20

Vingt tweets capturés à un moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.

Que faire si un astronaute meurt dans l’espace ? Sa beauté est une menace pour les dames : il est expulsé d’Arabie Saoudite. Au bureau politique du FN, phrases acerbes et appel au calme. Un poème qui donne de la voix ! Marie-Pier Daveluy: Hymne à l’oubli pour deux voix incendiées Ton courage peut changer la donne. Che bello. Nuovi acquerelli e stasera disegno.
- Je vais massacrer l’orthographe et un ragondin.
- Pourquoi un ragondin ?
- Tu vois, tout le monde s’en fout de l’orthographe !
Selena Gomez attaquée sur son poids après la diffusion de ses photos en bikini à Mexico ! L'année 2015 tient le record du mois de mars le plus chaud depuis 1880. Je vous l'ai déjà dit, que le vendredi, c'est soir de punch. Les sujets qu'ont trop versé, ça se voit au premier ras bord. Pétard, il a morflé le chanteur des Forbans. J'ai une mémoire d'éléphant et si ça continue j'en aurai le tour de taille ! La preuve qu'ils baissent les bras au PS c'est qu'ils ne font même plus de pin's. SAY L'HEURE DES BISOUS ON FAIT DES BISOUS AUX TWITTOS DE SON CHOIX C'est quoi un bon coup pour vous les filles ? :) Se prenant pour Thor, il tente de faire l’amour à un arbre et agresse un policier
- Merci tata pour le poste
- De rien, mon héritière. Tu sais bien que le droit du sang est ce qui prime chez nous...
Pas de violence, c'est les vacances ! Ce qu'il y a de spécial, ici, avec la lumière, c'est un conte à base de filles transparentes et de piétons aveugles.

mercredi 8 avril 2015

Crise familiale au #FN



Elle en rêvait.

Nous avons eut droit dernièrement à une sorte de best-of de toutes les phrases qui ont déjà valu bien des déboires judiciaires à Jean-Marie Le Pen. Ce vieil acteur pitoyable nous montre le déclin inexorable d’un homme qui joue sa dernière pièce à la lueur de chandelles fumeuses.

À la faveur de ces dernières saillies, Marine Le Pen continue son travail de « nettoyage ». Tuer le père, tuer celui qui a participé à la création du FN en 1972. Marine Le Pen n’a pas de mots assez durs pour justifier l’éventuel évincement du « président d’honneur » du FN, présidence d’honneur qu’il doit d’ailleurs à une modification des statuts du parti en 2011....
Pour Marine Le Pen la fille et Marion Maréchal-Le Pen la petite fille, le FN à la papa c’est fini ! Encore qu’on soit en droit d’en douter tant cette toute jeune femme semble par certains de ses propos être la digne héritière de son grand-père.

Pendant que la fille travaille à dédiaboliser le parti, à le rendre fréquentable, le père martèle « qu’un front gentil cela n’intéresse personne. » Un dernier baroud ? Un testament politique ou un suicide ?

N’oublions pas, le Front National est et restera un parti d’extrême droite.

Un parti qui ratisse une grande partie de ses électeurs parmi nos concitoyens les plus touchées par le chômage, les conditions de vie précaires, un parti qui promet des lendemains qui chantent dans une France enfin « nettoyée ». Un parti qui promet à ceux, en quête de notabilité acquise dans les urnes et qui ne cachent plus leur appartenance au FN d'accéder à une parcelle de pouvoir. Un parti enfin, qui pour accéder à la gouvernance de la France pourrait tenter un rapprochement avec l’UMP, tout au moins avec la droite de la droite de l’UMP. Un rapprochement possible et nuisible qui conduirait le pays vers sa perte. Une France en repli.

Que Jean-Marie Le Pen reste ou non, qu’il ait encore ses fidèles parmi les plus anciens des adhérents, le changement est en marche. Les derniers scrutins ont clairement démontré que la machine Marine est lancée et qu’il est urgent, dans l’optique de 2017, que les dissensions à gauche s’éteignent et qu’elle se rassemble pour proposer un projet d’avenir pour la France.

Le rêve de Marine Le Pen de conduire son parti au pouvoir ne peut être qu’un cauchemar pour la France.

samedi 4 avril 2015

Les magiciens du samedi




Longtemps je me suis levé de bonne heure.

Oui, je sais, tu as certainement déjà lu ça ailleurs. Peu importe, toutes proportions gardées, il y a des histoires qui sans être tout à fait les mêmes se ressemblent.

Longtemps je me suis levé de bonne heure.

Jusqu’à ce matin là.

Six heures. La sonnerie du réveil m’agresse. La première idée qui me traverse l’esprit est de rester dans l’abri douillet des draps. Un refuge, ne pas avoir à affronter une autre journée. Etre protégé des agressions du monde. Le corps douloureux, accomplir tout de même les gestes du quotidien. Les tripes nouées, prendre la route, essayer de faire « comme si ». Premier arrêt, le comptoir. Les conversations amies ne sont qu’un bourdonnement lointain, il faut déjà penser à la prochaine étape. Violente celle-là. Etre celui qu’on attend que je sois. Le sol tangue, il reste quelques mètres à parcourir, il est encore temps de faire demi-tour. Ne pas céder, surtout ne pas céder. Les larmes coulent derrière le masque. Affronter. Regarder les heures s’étirer. Lutter. Essayer d’épuiser la douleur. Un combat. L’armure qui se fissure peu à peu.

Et puis il y a le reste, les heures passées à scanner l’info, les heures passées à engloutir les mots, les images, les sons. Une boulimie. Une rage de savoirs. Le monde est là, à portée de doigt. Les distances n’existent plus, je passe d’un continent à l’autre d’un clic. Pas le temps de me poser, je suis déjà ailleurs.

Ailleurs. Le mal est peut-être aussi là. Ailleurs. Une lente plongée dans un univers virtuel. Connecté, je ne vois plus ceux qui sont là juste à côté.

Déconnecté.

Je sens que je suis au bord de la falaise et pourtant je continue d’avancer. Je m’abîme de plus en plus. J’imagine que je suis protégé de la violence des images et des mots absorbée en temps réel par le rempart de l’écran. Je ne le sais pas encore, je ne m’en rends pas encore totalement compte. Je ne vois pas qu’il est trop tard.

Je ne m’aperçois pas que je ne suis déjà presque plus là.

Et puis il y a eut cet « accident » un soir de juillet dernier, je reste assommé, tout me fait peur, la moindre douleur me fait perdre pied.

Panique.

Des heures passées prostré. Je cherche n’importe quel prétexte pour me réfugier dans le sommeil. Des jours comme des nuits, des heures perdues dont je sors épuisé. Même si je sens que la chute est proche, j’essaie de continuer.

Jusqu’à ce matin là.

Ce matin là j’arrête de me cacher, je prends la seule décision qui s’impose. Si je n’en dis rien, je sais à cette minute précise qu’un autre combat m’attend.

De ces jours passés éloigné je ne souhaite rien dire, ils m’appartiennent. Juste remercier celles et ceux qui m’ont soutenu et guidé pendant ces quelques semaines.

Aujourd’hui je sais que le chemin est encore long. Des béquilles chimiques me soutiennent, m’aident encore à mettre un pied devant l’autre. Mais l’envie revient, peu à peu. Il reste encore du travail à accomplir. Essayer de trouver les blessures, d’apaiser les colères, d’estomper les regrets.

Ce matin je me suis levé tôt.

J’ai quitté le doux du lit pour profiter des petites heures, du silence peuplé de sons assourdis par la brume qui s’attarde accrochée aux grands arbres là-bas dans les lointains.

Il y a maintenant un autre possible.

vendredi 3 avril 2015

Instanta'Tweets #6



Chaque vendredi ; enfin presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.

Je laisse le soin à Lucien d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :

         CURM

« (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »

Cela fait un moment que j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner dans une autre timeline.

Un instant capturé. Une collision de mots.

Un Instanta’Tweets

Une seule variante aux règles écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des chiffres de la date du jour.

03/04/2015

3+4+2+1+5= 15

Quinze tweets capturés à un moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.

Dieudonné sera rejugé pour injure contre Valls. Aucun parcours n'est irréprochable. Il suffit de savoir apprendre de ses erreurs afin d'en sortir plus fort. Les fous rires en classe c'est horrible parce que tu penses avoir fini de rire, tu tourne la tête tu vois ton pote rire puis la c'est la fin. Les mannequins d'aujourd'hui sont plus maigres qu'hier. Ca coute 0€ de dire à ta meuf qu'elle est belle chaque jour grand con. Le réseau vacille. Pas les collégiens. J'élève mon âme vers le Créateur. Relisez Gargantua de Rabelais vous y trouverez des mélanges alimentaires des plus intéressants. La margarine fut la première d’une longue liste." Nous ne cesserons jamais d'écrire. Nous ne cesserons jamais d'aimer. Haut les plumes et les cœurs ! " 31 députés en session pour le vote sur le paquet de clope neutre les 538 autres étaient en train de cacher les œufs ?- Le crash de l'avion n'est pas lié à l'islam - 0 département pour le FN - Roucas quitte Twitter Dure période pour l'extrême-droite. On est d'accord que la cacahouète est un légume ? Les gens qui se mettent eux-mêmes en fond d'écran vous restez un mystère pour moi. Pour qu'on coexiste sans se foutre sur la gueule. L’homme chérissait la mer. Il la transportait dans son regard et dans ses rêves. La mer et ses secrets. SAY L'HEURE DES BISOUS ON FAIT DES BISOUS AUX TWITTOS DE SON CHOIX

jeudi 2 avril 2015

"Point de détail"

Il ne regrette rien, le « Président d’honneur » du Front National persiste et maintient ses propos de 1987 : « les chambres à gaz, point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale », propos pour lesquels il a été condamné en 1991 par la cour d’appel de Versailles à verser 1,2 millions de francs à 11 associations.


Pire, ce jeudi sur l’antenne de BFMTV, à Jean-Jacques Bourdin qui lui demande si à un moment quelconque il regrette ses propos, Jean-Marie Le Pen enfonce le clou et déclare : « pas du tout, à aucun moment, ce que j’ai dit correspondait à ma pensée. Que les chambres à gaz aient été un détail de l’histoire de la guerre, à moins d’admettre que ce soit la guerre qui fut un détail des chambres à gaz. Oui, absolument, je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité et que ça ne devrait choquer personne »

Dernière provocation d’un homme sur le déclin ou réelle conviction ?

Jean-Marie Le Pen va même jusqu’à se poser en victime en déclarant : « on a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie».

Plusieurs fois déjà en querelle à cause des propos tenus par son père, Marine Le Pen en quête de reconnaissance et de normalisation de son parti n’aura jamais été aussi bien desservie que par les siens. Elle exprimera d’ailleurs quelques heures plus tard sur Europe1 être «une nouvelle fois en désaccord profond avec Jean-Marie Le Pen, et sur le fond, et sur la forme».

Ne reste qu’à espérer que la justice soit une fois de plus saisie et que ce triste personnage soit à nouveau condamné.