samedi 26 septembre 2015

Les magiciens du samedi


© Francis Vernhet 
Stratégie de l’inespoir.

What else ?

Envisager l’ultime : Pourquoi continuer ?

Je reste avec mes questions.

Dans un monde où il semblerait désormais qu'il soit plus important de faire savoir qu'on fait que simplement de faire, que reste t’il de mes idéaux ?

Quand tout a volé en éclats ce jour d’été 2014, j’ai vu l’autre côté du miroir et depuis je m’écorche les pieds dans les brisures de verre. Un immense kaléidoscope qui me renvoie les mille facettes de mon image abîmée.

Un puzzle à reconstituer.

Á peine perdue....

vendredi 25 septembre 2015

Instanta'Tweets #14



Chaque vendredi ; enfin presque chaque vendredi puisque j’ai décidé qu’il n’y aurait que quarante rendez-vous ; je vais te proposer une expérience, une expérience née de la fréquentation du travail de Lucien Suel sur son blog Silo.

Je laisse le soin à Lucien d’expliquer de quoi il va retourner pendant quarante semaines :

         CURM

« (Cut-Up Ready-Made) est composé de 23 tweets consécutifs apparus dans ma Tweet List à un moment donné, copiés collés en éliminant les avatars et noms des abonnés, les liens et hashtags. Une expérience de twittérature mécanique. »

Cela fait un moment que j’avais envie de m’y essayer. Juste comme ça, pour voir ce que cela pourrait donner dans une autre timeline.

Un instant capturé. Une collision de mots.

Un Instanta’Tweets

Une seule variante aux règles écrites par Lucien, le nombre de tweets capturés dépendra de la somme des chiffres de la date du jour.

25/09/2015

2+5+9+2+1+5=24

Vingt-quatre tweets capturés à un moment quelconque de la journée pour former un je ne sais quoi d’un peu foutraque mais non dénué d’une certaine forme de poésie dans laquelle j’aime me plonger.

Plus qu'un manger avant d'avoir mangé. Qui a faim ? Vous en voulez ?! (Oui, c'est une pizza à l'effigie du pape François...) En Europe, les riches se portent bien... Apprends à danser comme David Caruso.
- Ton papa, il fait quoi comme métier ?
- Mon papa est jardinier
Voila, c'est vendredi, la différence n'est pas notable... Et sinon, c'était bien, les vacances ? Que se passe-t-il dans votre corps quand vous mangez un Big Mac ? J'ai tant aimé l'automne. Il s'enferme dans sa voiture en plein soleil. On ne m'aurait pas tout dit ? Farfouillez parmi nos 34 articles à moins de 5euros. C'est trop facile de vous cerner, en fait. Déçu je suis. Y a-t-il des Occitans dans la salle ? Il y a des jours où on se sent comme des vieilles fleurs dans une poubelle. Je dois saouler les mecs pour pouvoir coucher. Je pratique le nivellement par le bar. Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ! Désimpossibiliser l’impossible Pas la peine de me chercher j'ai quitté la terre ! Las de l'humanité, un Britannique décide de devenir chèvre J'écoute en boucle Policy of Truth dans une Autolib avec un portrait de Maitena Biraben posé sur le volant. Je pleure encore et encore. Moral des ménages : le thermomètre est-il fiable ? Règle Twitter n° 81 : ce qui est sur Facebook reste sur Facebook. :-)

dimanche 20 septembre 2015

Clap de fin dans la #radiodesblogueurs



Je m’étais vaguement promis d’envahir la #radiodesblogueurs de façon quasi quotidienne cette année, et puis.... Et puis cette fois-ci ce n’est pas tant ma flemme légendaire que des journées de boulot à rallonge enquillées à un rythme effréné qui m’ont tenues éloigné du clavier pendant plusieurs semaines. Des journées intenses ; ce qui n’est pas pour me déplaire ; mais surtout des journées marquées du sceau de l’incertitude alors que j’ai encore tant besoin de stabilité.

Passons....

Une amie blogueuse m’a même fait remarquer il y a quelques jours que j’avais aussi abandonné mes « magiciens du samedi ». Des compagnons depuis je ne sais combien de mois, des billets comme des sortes de jalons semés dans l’immensité du net. J’y reviendrai sûrement. Plus tard. Quand le calme sera revenu.

Oublié aussi le titre tant convoité du « freak » de la #radiodesblogueurs. Le remporter deux années de suite, ça aurait eu de la gueule. Un truc un peu puéril mais qui m’aurait beaucoup amusé. Ce n’est pas pour rien que ce blog s’intitule « les pages du petit bonhomme », bientôt cinquante ans sur ma tête et je m’amuse toujours de tout un tas de bidules. Bah, je mettrai mon CV de blogueur à jour une autre fois.

Si je n’ai pas été très présent cette année, je n’en ai pas moins lu et écouté quasiment toute la production de mes petits camarades de jeu. Je ne tiens pas de statistiques mais il me semble que cette saison a été particulièrement riche. Et l’autre bourricot qui nous annonce la fin des blogs. Ferait pas mal de venir donner un coup d’œil par ici le gars Vincent.

Mais foin de polémique.

L’automne frappe à nos portes. Si pour beaucoup il est synonyme d’une certaine tristesse, de la fin de vacances baignées de soleil, du renoncement aux paresses heureuses, il en va tout autrement pour moi.

Je sais que je vais retrouver les plages immenses, que je vais à nouveau pouvoir les parcourir seul. Enfin presque seul.

J’aurai le vent pour compagnon.

Et le goût du sel sur les lèvres.

vendredi 18 septembre 2015

Cent fois sur le métier....




Il y a de cela quelques jours je n’avais pas accordé plus d’intérêt que cela à cet article. Je ne m’en souvenais déjà presque plus tant je l’avais parcouru d’un œil distrait.

Et puis à la lumière de la récente rencontre de DSK avec quelques blogueurs dans une brasserie du Kremlin-Bicêtre, je suis allé relire le texte de Vincent Glad, expert en.... Expert en quoi d’ailleurs ? En enculage de mouches en plein vol ? Un art difficile j’en conviens, un art dans lequel notre jeune ami semble cependant exceller.

Ainsi donc, selon notre journaliste/chroniqueur, les blogs seraient moribonds, témoins d’un passé à ranger désormais au fin fond du placard poussiéreux du web.

L’auteur enfermé dans la bulle parisienne des pseudos influenceurs ; prisme forcément déformant ; s’érige en maître de cérémonie des obsèques clandestines de nos chers blogs.
Si tu vis et écris du fin fond de la brousse, tu comprendras rapidement que tu n’as rien à faire dans le monde de ceux qui accèdent au Graal : le lecteur.

Vincent te l’assène à longueur de ligne, hors les murs des cénacles point de page qui puisse trouver son audience. La blogroll est réduite à une sorte de café du commerce où seul le pilier de comptoir auréolé de sa dizaine d’années de bloguage peut espérer être lu.

Aujourd’hui la vérité serait dans ces cent quarante signes, un coup je te partage une URL, un coup une photographie. L’instantanéité, « le premier sur tout, tout le temps » deviendrait la nouvelle norme. Des gloires éphémères dont je me soucie autant que de ma première paire de chaussettes. Des gus qui se mesurent l’intelligence à l’aune de leur nombre de followers. Plus de réflexion, d’analyse. Nous sommes passés à l’ère des snipers du web. Entendons-nous bien, Twitter, Facebook et autres sont de formidables outils mais de là à affirmer que leurs montées en puissance ont porté un coup fatal au bon vieux weblog....

Si j’en crois mon « reader » et ses quelques huit cents sources dont plus de six cents sont mises à jour quotidiennement, les blogs ont encore un bel avenir devant eux. Ils restent de beaux lieux de débats, de discussions ; l’écriture y est plus ample, plus libre. Et si de plus en plus on constate une certaine porosité entre ces deux médias que sont la presse traditionnelle ; celle-ci reprenant parfois quelques billets ; et les blogs, il y a cependant un certain « mépris » des uns pour ces autres, pâles écrivaillons du web.

Ecrivaillons du web qu’un ancien président du FMI a choisi de rencontrer en toute simplicité.

Comprenne qui pourra….