mercredi 11 décembre 2013

"Vacuité & vanité" Non les blogs ne sont pas morts.




Pour être tout à fait honnête, ce court texte est en réalité la copie d’un commentaire laissé chez Nicolas dans le billet qui est venu compléter celui que Guy a publié hier.

L’un et l’autre s’interrogent sur l’avenir du web, sur les nouveaux usages induits par la montée en puissance des « nouveaux » réseaux sociaux, de Twitter entre autres.

Je me suis un peu retrouvé dans leurs interrogations.

Je me suis aussi un peu retrouvé, toutes proportions gardées, dans leur façon d’utiliser le web.


Malgré les années qui commencent à s'accumuler sur mes frêles épaules, je suis un jeunot du web. 
Longtemps les livres m'ont intéressé plus que la vie numérique qui me semblait un peu obscure, réservée à une "élite". Puis il y a eut Twitter et curieusement c'est à travers ce machin que j'ai découvert les blogs, un des premiers que j'ai lu proposait un rébus (je sais que tu sauras), puis il y a eut le carnet de notes, les "partageons" aussi et les autres, tous les autres, à peu près 400 maintenant. Juste passé un peu pour voir ce qui se tramait dans tout ça, je suis finalement resté.
Je reprends une de tes phrases "... pour ma part, je tiens une sorte de bistro où je reçois les copains, où je balance mon avis et où on papote." C'est cet esprit là qui m'a plu. 
On donne son avis, on critique parfois (souvent) l'autre camp (que je n'aime pas ce terme...), on pousse une gueulante, on cherche à faire des billets avec un peu de fond, de recherches et on appuie sur le bouton publier et on repart faire la tournée des camarades. 
Tout le contraire de ce qui se fait sur Twitter où il est de bon ton d'être le premier à dégainer l'info ultime, le scoop intersidéral, tout ceci au détriment du fond, tout ceci comme des machines qui doivent atteindre un rendement maxi pour être rentabilisées. 
140 signes ? J'en use, en abuse parfois. Un moyen rapide de mettre le bout du nez dans ce qui se passe dans le monde. Bon ok, il faut faire le tri dans cette masse informe, dans ce flux continu. Et retourner vers le papier toujours, vers la radio parfois. Et chez les copains de blogs aussi.
Au final, je ne sais même plus pourquoi je suis venu commenter ici. Ah si, tu écris : "Les blogueurs ont tué leur propre jouet", oui peut-être, tu es sans doute plus à même que moi de juger ce phénomène d'érosion du lectorat, mais je pense tout de même que ces espaces ont encore de beaux jours devant eux. Tout au moins je le souhaite.

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