Au hasard d’une déviation je
suis repassé devant mon ancien lycée. Posée à la périphérie de la ville d’A, l’immense
bâtisse de briques rouges coiffée d’ardoises grises est toujours là.
Le vieux navire est pour l’instant
déserté pendant ces vacances d’été, bientôt il reprendra vie au gré des
sonneries qui rythment les heures.
Arrêté à un feu, j’ai levé les
yeux vers une salle sous les toits.
Salle 126.
Tu te souviens de la salle 126 ?
Non ? Tiens, va voir c’est là.
L’espace était toujours habité
de sons et là l’autre matin, le temps d’attendre le vert, les notes sont revenues, comme un lointain écho du passé. Des images oubliées aussi, des couleurs, des odeurs.
Le souvenir des heures en
dehors de la routine.
Et l’occasion d’ajouter une
nouvelle pierre à l’édifice de l’ami Lolobobo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire