vendredi 10 octobre 2014

L'aspirateur à belettes

Si tu fréquentes régulièrement ces pages, tu te seras surement aperçu que le petit bonhomme essaie toujours d’être à la pointe de l’actu !

Bon en vérité, la flemme légendaire du taulier fait qu’il y a surtout beaucoup de conneries, d’historiettes dont tout le monde se fout et aussi pas mal de musique.

Bon, on va essayer de remédier à ça aujourd’hui.

Tu sais sans doute que depuis quelques jours se tient le Mondial de l’Auto de Paris, tu sais sans doute aussi qu’il s’agit du plus grand salon automobile du monde. LE lieu où il faut absolument se rendre quand on est amateur de belles carrosseries.

Je suis de ceux-là. Non, non, pas de ceux qui s’y sont rendus ou qui s’y rendront. Seulement un de ceux qui se retourne et suit du regard une belle ligne, un de ceux qu’une épaule musculeuse fait rêver ou encore un de ceux qu’une poupe généreuse met en émoi.


Et puis sortir de ma brousse, affronter le monde, le bruit, la chaleur.... très peu pour moi. Je suis certain que d’autres ont déjà pondu des comptes-rendus autrement plus chiadés que je ne saurais le faire. On aura peut-être même le droit dans les prochains jours à un petit billet de notre envoyé spécial, docteur ès carrosseries de la blogosphère.

Alors pourquoi me fatiguer ?

Ben je vais te le dire et pas plus tard que tout de suite d’ailleurs !

Je fais dans l’exclusif moi, dans le bestiau que tu ne vas pas rencontrer à chaque coin de rue, dans la haute couture sur quatre roues ! Dans le modèle unique !

« Bestiau », je crois que quand tu verras de quoi il s’agit tu seras sans doute d’accord avec moi sur le choix du qualificatif.

Bon, que je te raconte un peu l’histoire.

Ça doit bien faire une quinzaine d’années que je croise régulièrement cette voiture dans mes parages sans pouvoir m’en approcher. Des années que cet engin m’intrigue. Ne sois pas impatient et arrête de frétiller sur ta chaise, tu vas la voir.

J’étais tout à l’heure en vadrouille quand je l’ai aperçue garée. Un peu trop tard cependant pour pouvoir stationner. Ni une ni deux j’ai fait le tour du quartier et j’ai réussi à trouver une place de parking pas trop loin. (Ben oui, toujours la flemme....)

J’étais là bien tranquille en train de la mitrailler sous tous les angles quand le proprio s’est approché. Un grand gaillard. J’ai pensé un moment qu’il allait me demander ce que j’étais en train de faire à photographier comme ça sa bagnole ou tout simplement me coller une bonne beigne et me dézinguer le téléphone. Et bien non, super sympa le gars, on a bavassé cinq minutes, il m’a expliqué le pourquoi du comment de tout le fourbi installé dans et sur sa voiture. Presque un million de km au compteur cet engin !

Je ne sais pas si finalement je ne regrette pas un peu de m’être arrêté, maintenant que je sais, ça enlève à cette voiture la part de mystère qui l’auréolait.

Et puis comme aspirateur à belettes, je ne suis pas certain que ce soit très efficace....







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