mercredi 24 juin 2015

Des traces qui s'effacent.



J’avais vaguement promis que mon prochain billet serait un peu plus gai que le précédent....

.... Et puis....

Et puis de clic en clic j’ai retrouvé ce morceau.

Je suis là, tranquille, la fée à mes côtés, quelques regards échangés, complices. Pas forcément besoin de mots.

Elle ne sait pas encore ce qui me tourmente ce soir.

Je vois un bout de trottoir gris, aride, quelques cartons entassés, des rues que seul le vent habite. L’orange des lampadaires n’est qu’une illusion, des soleils froids. L’abri illusoire d’un hall d’immeuble, le froid du béton qui glace la peau et les os.

Il n’y aura plus d’autre matin.

Un invisible vaincu par le temps. Peu à peu les traces de sa vie vont s’effacer. Seulement quelques échos qui se perdent dans le bruissement immense de la ville.

Hier un homme est mort.
....

                                                                  Saint-Hilaire-Cottes le 23/06/2015

2 commentaires:

  1. et toujours témoigner...
    a l'époque ou je travaillais avec les habitants de la rue j'ai connu bien des matins (et des soir d'été) ou nous perdions des amis.

    beau billet, je pense à toi copain.

    http://lolobobo.fr/index.php?post/2011/10/14/Je-temoigne-de-vous-171011

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  2. Bobiyé en effet. Mais je ne suis pas d'humeur. Amitié et tout ca.

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