samedi 4 juillet 2015

Big music dans la #radiodesblogueurs



« Je ne sais pas ce qui est beau, mais je sais ce que j'aime et je trouve ça amplement suffisant. »

Si tu me suis sur Twitter, tu as sans doute remarqué cette citation de Boris Vian qui figure en bonne place dans ma bio.

Un peu facile sans doute comme présentation, mais elle est là depuis mes débuts sur le réseau, pourquoi en changerai-je maintenant ?

Et puis c’est tellement moi, des emballements, des coups de cœur pour des trucs parfois improbables. Tel ce film, par exemple, un film sur le temps. Pas le temps qui ennuie, mais celui qui repose.

Un film de David Lynch sorti, je crois, en 1999. Un film qui raconte la traversée d’une partie de l’Amérique par un vieil homme juché sur une tondeuse ; son seul moyen de transport ; pour aller rejoindre son frère malade avec lequel il est fâché depuis des années.
Je me souviens des rires, de l’incompréhension de mes camarades d’alors. Un mec qui traverse l’Amérique sur une tondeuse.... « T’as de ces idées tout de même ! » J’ai laissé dire.

« Une histoire vraie », une histoire de rencontres aussi. Touchantes, souvent.

Des symboles aussi. Ainsi ce fagot de petits bois que l’on ne peut briser. Je ne vais pas revenir sur les mois que je viens de passer. Je sais seulement que, seul, je ne serai pas parvenu à me relever.

Je m’égare, j’étais venu ici pour te parler musique. Et puis deux ou trois cafés/clopes plus tard j’ai digressé. Pas grave, j’ai le temps.

Cela faisait un moment que je n’avais pas pensé à eux. Je suis allé voir, comme ça, au hasard des clics.

Ils ont vieilli, nous avons vieilli aussi. Un truc inéluctable auquel j’ai un peu de mal à me résoudre tant mes préoccupations restent celles d’un homme encore jeune. Et pourtant je dois bien me rendre à l’évidence, le poids des années s’accumule. Chaque minute vécue est une minute de moins. Il me reste cependant tant à faire, à voir, à lire, à entendre.

Et toujours cette envie sourde de laisser une trace.... 

Écoutons Simple Minds

6 commentaires:

  1. mais non, il n'ont pas vielli, non nous n'avons pas vieilli, c'est la vidéo HD qui nous joue des tours de cochon :).

    Nous on est toujours une bande de jeunes qui se passes des mixtapes sur des soundsystem ou des walkman par de chauds soir d'été.

    trés bon choix.

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    1. Ces musiques que nous écoutons nous conservent effectivement quelques parcelles de jeunesse, même si j'avoue ; sans tomber dans " le c'était mieux avant" ; que je reviens toujours aux artistes de mes jeunes années et que j'ai un peu de mal avec les productions actuelles.
      Sans doute par ignorance, je ne veux pas croire qu'il n'y ait rien de nouveau qui puisse trouver grâce à mes oreilles. Peut-être juste besoin de guides et c'est en cela que ton initiative est louable, faire découvrir des artistes qui, sans ce player et les blogueurs passionnés qui passent quelques minutes penchés sur le clavier, me passeraient largement par dessus les esgourdes.

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  2. Le film dont vous parlez reste à mes yeux comme le seul et unique Lynch regardable.

    Pour ce qui est de la vidéo, je n'ai même pas essayé de cliquer… Déjà je n'aime pas beaucoup ce genre de variétés, mais en plus je trouve vraiment pitoyable ces semi-vieillards qui, pour quelques dollars de plus, viennent nous faire le coup de "regardez comme on a toujours la niaque". Le comble, dans ce domaine, étant évidemment les Rolling Stones, qui donneront bientôt des spectacles en déambulateurs.

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    1. Si regardable que j'ai pris grand plaisir à le revoir cet après-midi.
      Vous semblez oublier Mulholland Drive qui est ; même si ce n'est qu'une sorte de "brouillon" ; une œuvre intrigante par ses différentes pistes et niveaux de lecture.
      "Semi-vieillard" ! Comme vous y allez ! Jim Kerr n'a que 55 ans. Quant aux Rolling Stones, même si leurs dernière productions ne m'ont guère convaincues, leur son reste reconnaissable entre tous. Ils restent néanmoins mythiques à mes yeux tant ils furent novateurs à leurs débuts.
      Pour ce qui est du pognon, vous avez sans doute raison, si ces lascars ont, je suppose toujours plaisir à se retrouver sur scène, l'argent est une motivation voire une nécessité.

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