lundi 27 janvier 2014

#jourdecolère : le malaise du jour d'après



Rien à voir avec les 17000 ou 160000 zozos qui sont allés se geler les miches sur le pavé parisien hier après-midi, si vous voulez avoir un décryptage de la balade dominicale de ces décérébrés vous pouvez aller donner un œil aux billets des collègues dans la blogroll, là, à côté, dans la colonne de gauche. C’est bon ? Vous avez vu où ça se trouve ? On revient donc à nos moutons.



Ah non ! Encore un truc.


Si vous fréquentez ces pages de temps en temps vous savez que la haine de l’autre, la bêtise crasse me rendent malade. Je ne supporte plus d’entendre, de lire jour après jour des appels au bégaiement de l’histoire. De jeunes ânes se sont fait une spécialité de cette prose en cent quarante signes.

Et encore si cette puanteur ne se répandait que sur les réseaux (sociaux ?) on pourrait presque se dire que tout ceci est marginal, juste le fait de quelques égarés en quête d’une minute de notoriété. Tu parles d’une notoriété ! Juste une bande de tarés ignorants planqués derrière des pseudos.

Le mal me semble être plus profond. Pas plus tard que ce matin au bistro j’ai encore entendu dire « Ils sont trop nombreux, il faut faire quelque chose, les renvoyer au pays. » ou encore « Elle va tout arranger, il suffit d’attendre 2017 ». Autant vous dire que mon café a eut un drôle de goût ce matin.

Que dire encore des slogans hurlés dans les rues hier après-midi ? Guy Birenbaum a su mettre en mots la colère qui m’habite. Je vous laisse aller le lire.

Finalement je voulais faire un billet léger, vous dire que mon lundi avait bien mal commencé parce qu’un coup de tonnerre énorme m’a fait jaillir de mon lit à cinq heures du matin alors que j’étais si bien occupé à caresser amoureusement .... mon oreiller, vous dire aussi que la grêle, la pluie et le vent étaient bien froids ce matin et que ces premiers assauts de l’hiver m’ont glacés jusqu’aux os. Vous dire que je me suis bagarré une bonne partie de la journée avec un téléphone qui s’obstine à s’éteindre sournoisement au moindre attouchement.

Vous dire enfin que je n’aime pas les lundis et que je militerai bien pour la suppression de ce jour de la semaine, ce qui, je vous l’accorde, ne servirait pas à grand-chose puisqu’après le lundi il y aurait le mardi....


Et puis....

6 commentaires:

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    1. Et encore ça aurait pu être pire si j'avais évoqué cette info essentielle de la sortie du nouveau single de Kyo ! Ça aurait été un carnage !

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  2. Et puis...Le mardi, tu te lèveras, tu boiras un bon café, t’écouteras "Happy" http://www.youtube.com/watch?v=y6Sxv-sUYtM et tu ne penseras pas aux cons quelques instants, ça soulage ;)

    (Bon courage)

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    1. J'ai fait grève de bistrot ce matin. Mais j'ai tout de même réécouté le morceau, j'en suis à me demander si je ne vais pas y prendre goût ;)

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  3. Ah oui ! tout ça, ça énerve ... quelle époque !
    Et pourtant j'en ai déjà vécu quelques unes, dont les rappels en Algérie et d'autres joyeusetés; mais celle-ci
    m'enlève toute joie de vivre. Va falloir se secouer !!!

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    1. C'est une partie de l'histoire que je ne connais pour ainsi dire pas. Je m'aperçois parfois qu'il me manque des pans entiers de culture.... Bref, il sera toujours temps d'y remédier.
      Je crains fort que l'avenir ne soit pas à l'apaisement, les quelques années qui viennent de passer nous montrent au contraire que ces phénomènes vont croissant. Que faire ? Continuer à s'énerver tout seul ? Laisser dire, laisser faire, faire semblant de ne pas entendre et de ne pas voir ?
      Je suis un peu pessimiste ce soir, je crois que je vais aller refaire un tour chez le camarade du dessus ;)

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