samedi 8 mars 2014

Les magiciens du samedi.

Je sens que ce billet va encore être de haute tenue....

Faudrait pas se lever à 11h30 le samedi. Je tiens une flemme ! Genre le truc que s’il existait une compétition de flemme, je serai champion du monde. Champion du monde de flemme, ça peut se mettre sur une carte de visite ? Sur un cv ?

J’en suis à osciller entre l’envie de retourner caresser mon oreiller et celle de me refaire un café/clope sous le soleil de ce presque printemps. Une petite dose de caféine devrait pouvoir me permettre d’aligner encore quelques signes.

En parlant de flemme, je suis presque certain que quelques esprits un peu tordus m’opposeront le fait que pour un homme c’est tous les jours la flemme....

Oh, ça va hein !

Je revendique mon droit à la paresse et j’assume totalement le fait de ne rien fiche tout au long d’une journée.

Vas-y dis moi, oui toi ! Pas la peine de te retourner, c’est bien à toi, oui à toi qui es en train de parcourir ce billet que je pose la question, oses me dire que tu n’as jamais passé une journée entière à glander ?

Ah ! Tu vois bien que toi aussi !

Bon, on ne va pas faire la journée là-dessus non plus. Après tout, les magiciens du samedi c’est surtout l’occasion de partager un petit coup de cœur musical et aussi de faire un clin d’œil amical aux copains blogueurs.

Solveig me faisait remarquer il y a quelques jours que souvent mes billets étaient teintés d’une sorte de nostalgie, elle n’a pas tout à fait tort, j’ai de plus en plus fréquemment tendance à me retourner sur mon passé, pas sur mes années d’homme, non. Juste sur les années d’enfance. Peut-être parce que je sais bien que ce temps enchanté ne reviendra plus.

Il n’empêche.

Tout en cherchant qui pourrait avoir les honneurs des pages du petit bonhomme, j’ai repensé à ce magnifique texte de l’ami Bembelly.

Ma mère aussi possédait un poste de radio. Ce vieux machin (pas ma mère andouille) avait une place de choix dans la cuisine de l’autre maison. Du matin au soir les notes peuplaient l’espace, et certaines mélodies se sont gravées dans ma mémoire aujourd’hui vacillante.

4 commentaires:

  1. t'a vu l'enfance ça chatouille, hein.
    excellent choix ce jonasz.
    alors on regardait les bateaux... le matin on se réveillait tôt.... sauf quand on pouvait déjà plus...
    bon WE

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    1. De plus en plus oui, tout un tas de trucs resurgissent au fil des lectures ou d'un regard posé sur un petit objet. Une sorte de persistance. Il n'y a que moi qui m'en vais petit à petit.
      Allez zou, on passe à autre chose ! Bon dimanche.

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  2. J'ai un vieux poste de radio que j'ai récupéré de ma grand-mère, j'en ferais une photo, ça ne se jette pas ces vieux machins!

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    1. La radio de ma mère a malheureusement disparu, peut-être qu'en fouillant dans les vieilles photos je pourrai en retrouver une trace. Encore que je ne suis pas sûr de le vouloir, préférant le souvenir pâli à une réalité qui pourrait me décevoir, mais de ça non plus je ne suis pas certain....

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