Il me passe souvent tout un
tas d’idées par la tête, quand je dis qu’elles passent, ce n’est pas seulement
une image. Bien souvent la minute suivante je suis déjà branché sur autre
chose. Un truc un peu fatigant à la longue, un bouzin qui ne s’arrête jamais....
Il ne faut parfois pas grand-chose
pour qu’une des ces idées oubliées refasse surface. Au hasard d’un clic je suis
arrivé sur le site de l’Élysée et c’est en revoyant une des photographies du
président accueillant les quatre journalistes à Villacoublay que m’est revenue
cette envie de conserver ici la trace de ce qui m'aura, pour une raison ou
une autre, marqué pendant la semaine écoulée.
Vous avez sans doute déjà vu cette photo passer un peu partout. D’autres en ont parlé bien mieux que je
ne saurai le faire.
Il n’empêche.
J’ai aimé voir cette image, j’ai
aimé l’image du président accueillant Didier François de retour après un peu
plus de dix mois de captivité. J’ai aimé la main chaleureuse de cet homme ;
François Hollande sortant un court instant de la réserve de sa fonction.
Juste un geste d’humanité
capturé par l’œil du photographe.
Oui, rare en public (j'avais remarqué aussi les deux blousons identiques fournis à deux des quatre otages).
RépondreSupprimerAh oui tiens, ce détail m'avait échappé. Et pas que les blousons d'ailleurs, les chemises également.
SupprimerMais ces détails vestimentaires n'ont guère d'importance. Bien plus que l'émotion que j'ai pu ressentir en voyant cette photographie l'essentiel est que ces hommes soient revenus.
Ce geste paternel, affectueux... les Français seraient-ils en manque de tendresse (bordel) ?
RépondreSupprimerEn manque de tendresse les Français ? Je ne sais pas. Ne m’intéresse que ce moment précis saisi par le photographe.
SupprimerAprès bien sûr on peut gloser tant qu'on veut sur le sujet, imaginer que ce geste fut calculé, prévu....etc. Mais je ne crois pas.