mardi 28 octobre 2014

Deuxième chance



Oui, je sais d’ordinaire le billet musique c’est le samedi.

Non, je ne me suis pas trompé de journée, juste l’envie de partager avec vous ces quelques minutes. Juste une parenthèse dans une journée d’agitation, de rush permanent.

Un instant.

Deuxième chance.

L’été dernier il m’a été offert une deuxième chance après être passé très près de la chute finale. Quelques minutes entre deux mondes.

Passer maintenant à autre chose, se recentrer sur l’essentiel.

Penser au chemin que ceux qui m’ont offert la vie ont fait quelques mois plus tard. Penser que peut-être ce chemin, ils l’ont fait pour moi. Penser à cette petite bougie qui s’est consumée là-bas dans cette immense Maison.

La fée qui m’accompagne a ce don de lire dans mon livre secret, ce don aussi de comprendre que lorsque je dis noir, c’est parfois blanc qu’il faut comprendre.

A toi de comprendre aussi que je suis un être compliqué.

Je sais une amie, qui sans doute décryptera tout ça. Une amie qui sait que mon cheminement est long et pavé d’incertitudes.

Ce billet lui est dédié.

8 commentaires:

  1. Réponses
    1. En quelque sorte oui.
      Et je ne suis pas à plaindre, ce serait indécent, je m'en sors sans séquelle.
      Je pense à ceux qui n'ont pas ma chance, à ceux qui chaque jour souffrent en silence.

      Supprimer
  2. Elle fait plaisir à lire, l'expression de ta (je me permets) gratitude... Et elle est drôlement bien tournée, ce qui touche encore plus.
    Merci pour ces "quelques minutes entre deux mondes", celles, qu'en écho à celles que tu as connues, tu nous offres ici.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais permets-toi, c'est la règle ici. Une règle non écrite, mais quand même.
      J'ai un peu de mal à passer à autre chose, même si j'affirme à tous que tout va bien, il reste quelques traces, toujours cette pointe d'incertitude. Sans cesse je reviens là-dessus comme pour me persuader que cet épisode est terminé.
      Gratitude. Gratitude pour toutes ces minutes supplémentaires accordées, j'épuise chaque heure, je souhaite des journées sans fin, reculant sans cesse l'heure du coucher, être en colère quand finalement je suis obligé de céder.
      Merci, merci d'avoir accordé un peu de ton temps, merci d'avoir laissé une trace ici.

      Supprimer
  3. Ça rejoint un peu mon "C’EST UN TEMPS LONG. NÉCESSAIREMENT LONG." http://rasdusol.wordpress.com/2014/02/12/cest-un-temps-long-necessairement-long/

    En cas d'incertitude, ne surtout pas reculer, juste se poser quelques instants, comme accroupi au bord du monde, juste tourner un peu la tête pour entrevoir le chemin parcouru, puis avancer, à son rythme, viser le meilleur, peut-être n'obtenir que le mieux, en sourire. Avancer. Juste avancer à son rythme.

    Longue route à toi.

    Amitiés

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me souviens très bien de billet.
      Je donne souvent un coup d'œil par dessus mon épaule, je mesure le temps passé, je mesure surtout combien pour l'instant j'ai été inutile. Une fois parti, il ne restera rien de mon passage. Chaque jour devoir être autre que celui que je souhaiterai être. Guidé seulement par la quête de la performance, par l'atteinte des objectifs. A presque n'importe quel prix.
      Je suis fatigué de tout ça.
      Il faut, je dois faire autre chose sous peine de finir de me perdre définitivement.
      Le mieux ? J'aimerai bien.
      Merci de ton passage ici.

      Supprimer
  4. Faire de chaque jour ce que l'on en ferait s'il n'y avait pas de lendemain.
    Dire à ceux que l'on aime que la vie est belle avec eux.
    Être utile à un autre au moins une fois chaque jour.
    Et aimer la lumière qui se lève et le chocolat que l'on goûte.
    Et ne plus penser au temps qui court mais juste au sourire que l'on croise.
    Je te souhaite de longues heures à la savourer encore cette vie.
    Carpe diem mon ami.
    :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'aime rien tant que ces sourires accrochés comme ça au hasard des pas, du chaud offert le temps d'un instant.
      Je n'aime rien tant quand rien ne me presse, qu'attendre dans le petit froid du matin que le soleil passe au dessus des grands arbres.
      Je n'aime rien tant que ton amitié qui transparaît dans tes mots.
      Merci

      Supprimer