mercredi 12 août 2015

Saudade



Je ne sais quelle fièvre, quelle frénésie de publication, appelez ça comme vous voudrez, s’est abattue sur la fine fleur de la blogosphère. Pas une journée sans que plusieurs billets ne viennent s’ajouter à la liste déjà longue des participants à la #radiodesblogueurs. Je n’arrive plus à tout lire, à tout écouter.

L’occasion de saluer le boulot de l’infatigable @lolobobo qui intègre toutes nos participations dans le player.

Tiens, tant que tu es là à lire mes élucubrations, donne un œil tout en haut à gauche, tu vas y retrouver tous nos billets et de quoi ravir tes esgourdes.

Donc, nous en étions à cette fureur d’écriture dont certains font montre cet été. Simple plaisir de partager quelques morceaux de musique ou envie de me ravir le titre de Freak de l’année 2014 obtenu après une lutte épique (et poc) avec mon camarade @freecasababylon.

Ah mais c’est que le petit bonhomme compte bien remporter une seconde fois ce titre tant convoité, la route est encore longue qui mène au vingt et un septembre et malgré ma flemme légendaire et la tonne bien solide de tout un tas d’autres bidules à faire, je compte bien encore vous pondre les quelques billets qui me mèneront à la victoire finale ! Nan mais oh !

Mais au fait, tu ne sais peut-être pas ce qu’est le Freak de l’année, ne t’inquiète surtout pas, c’est un gentil monstre. Je laisse le taulier de la radio t’expliquer tout ça.

C’est bon, tu es revenu ? On continue alors.

J’en connais quelques-uns qui se sont d’ores et déjà autoproclamés vainqueurs, patience les amis, patience, j’en ai un peu gardé sous la pédale....

Bien sûr mon esprit un peu compétiteur prend parfois le dessus, mais la #radiodesblogueurs2015 c’est surtout des rencontres, des découvertes de nouveaux blogs. Retrouver cet esprit de camaraderie qui m’avait attiré dans ce milieu il y a quelques années. La #radiodesblogueurs c’est tout ça en même temps, des filles et des gars qui ne se prennent pas la tête, qui viennent là le temps d’un billet partager un coup de cœur musical, quelques souvenirs parfois. Il sera bien temps de repasser à des choses plus sérieuses dans quelques mois. Juste le temps d’un été, oublier un peu les tracasseries, les bisbilles si souvent stériles. Du bon temps à savourer.

Tiens, en parlant de savourer, l’ami @freecasababylon me disait l’autre soir que le Freak de l’année devrait payer le coup à tous les participants !
Imagine deux secondes le budget binouzes ! En plus je connais quelques soiffards.... suivez mon regard.... qui pourraient bien faire exploser la tirelire.... Imagine aussi la taille de la case pour accueillir tout ce monde, sans compter le tintouin infini pour trouver une date qui convienne à tous.

L’autre matin, en me rasant (là s’arrête la comparaison, faudrait tout de même voir à pas confondre) je pensai à un autre truc. Un truc un peu dingo. Réunir le vingt et un juin 2016 tous les blogueurs ayant participé à l’édition 2015. Tu vois un peu le machin ! La plus grande réunion de blogueurs jamais organisée. Un truc qui aurait de la gueule non ? Certes un peu compliqué à goupiller, mais quand même. Bref, peut-être une idée à creuser. Faut voir.... Il est encore bien temps d’y songer.

Avec tout ça j’en oubliai presque que nous sommes ici pour parler musique. Et peut-être aussi t’expliquer le pourquoi du titre de ce billet.

Saudade

Mot intraduisible s’il en est. Ou alors la possibilité d’une traduction approximative. Je dirai que c’est un mélange de plusieurs états. Quand certains y trouvent de la souffrance, je n’y vois qu’une douce amertume. Oui, je sais, ces deux mots mis côte à côte dans la même phrase peuvent sembler incongrus. Peu importe. Avoir voulu être et être devenu autre. Toute mon histoire. Enfin presque toute mon histoire. Il y aurait trop long à dire. Peut-être qu’un jour j’y viendrai. Peut-être quand j’aurai terminé le travail commencé il y a quelques mois.

Saudade, ce mot m’est immédiatement venu à l’esprit à la lecture du texte de Martine. S’il y a surtout la joie de quelques souvenirs dans ce texte, la dernière phrase ouvre sur autre chose : « Les étoiles nous souriaient et les songes nous portaient vers un autre futur, si bleu qu’il en était indécent. »

Peut-être une sorte de nostalgie de choses qui auraient pu être mais qui ne seront jamais. Je ne sais pas. Sans doute n’ai-je pas (plus) l’esprit assez délié pour creuser plus avant cette idée. Et pourtant, combien de fois je me suis penché sur ce mot.

Saudade

Arrivé ici je vais te montrer un de mes exercices favori : le copié/collé magistral d’un vieux billet. Toujours ma flemme....


« Je me souviens de ma première rencontre avec ce groupe, un soir dans le salon familial, une retransmission d'un de leur concert, c'était il y a ... longtemps.

Je me souviens que le père, intrigué par ces accords métalliques, était descendu voir quels étaient les zazous qui perturbaient son sommeil. Il est resté là, avec moi, jusqu'à la fin, je le vois encore allumant une de ses fameuses Gauloises.

Je me souviens de la fumée bleue qui peu à peu a envahi la pièce, un peu aussi de cette odeur si caractéristique du tabac brun.

          Depuis ce soir là, Dire Straits m'accompagne, pas chaque jour mais souvent.»

2 commentaires:

  1. "saudade"...j'aime beaucoup ce mot intraduisible. Pour ma part, je n'ai pas participé à la radio des blogueurs, trop de turbulences autour de moi en ce moment, incapable de me concentrer. Mais Dire Strait ça coulait de source, comme leur musique...
    C'est drôle, moi aussi j'ai l'intention d'organiser une rencontre entre blogueurs, à l'automne sans doute :) affaire à suivre !!!

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    1. Je suis impardonnable, laisser ton passage sans réponse. Une chose en entraînant une autre, j'ai oublié. Peut-être aussi les turbulences qui m'agitent aussi. Aujourd'hui encore le vent a soufflé en tempête, des tempêtes dont je ressort vidé complètement. mais foin de tout ceci, je me dis que je suis vivant et le reste, si douloureux soit-il n'a guère beaucoup d'importance.
      Un rendez-vous à l'automne ? Je te souhaite succès dans cette entreprise. Et qui sait....

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