vendredi 3 octobre 2014

Lasurer une porte en quatre actes.

Tu le crois ça toi ? Je me suis levé à 06h00 !

Se lever à 06h00 rien que de très normal pour la plupart d’entre vous qui bossez aujourd’hui.

Mais je t’explique, là je suis en vacances, tu vois le truc ? Vacances, caresser amoureusement son oreiller jusqu’à genre 08h30/09h00.

Attendre dans le doux du lit que le jour se lève, que la petite brume du matin se soit évanouie, attendre que le soleil timide d’octobre passe au dessus des grands arbres pour venir effleurer la terrasse.

Quinze jours de glandouille ! Quinze matins tranquilles, quinze matins sans avoir à arpenter cette fichue route qui me mène au boulot.

Juste savourer le temps qui s’écoule au fil des menues occupations.

Tiens en parlant d’occupations, je suis allé donner un œil à mes stats Blogger, le calme plat, un peu comme l’encéphalogramme d’une moule de Hollande. Je n’ai rien contre les moules de Hollande, ni d’ailleurs contre la Hollande en particulier mais je n’allai tout de même pas stigmatiser nos produits régionaux. Encore que je ne suis pas certain que l’activité d’une moule de Bouchot soit beaucoup plus intense que celle de sa cousine hollandaise.... Bref.

Donc calme plat chez le petit bonhomme, faut te secouer mon gars ! Pondre de la ligne, captiver le lecteur.

Et en parlant de lecteurs, il y a un truc qui m’amuse énormément (je m’amuse d’un rien, tu commences à le savoir), ce sont les mots par lesquels certains arrivent jusqu’ici. Tu as des gens qui font vraiment des recherches comment dire ?

Etranges....

Mais le plus curieux c’est que ces recherches les font aboutir ici. Décidément je ne comprendrai jamais rien à la logique de Google. A part ça, en tête des mots qui mènent ici il y a « bistrot » et « bistro », ce qui me donne à penser que soit les gens veulent soigner l’orthographe soit que nous sommes dans un pays d’ivrognes.... A toi de voir.

Tu te demandes où je veux en venir avec tout ça ?

Attends deux secondes, on y arrive.

Je te disais un peu plus haut que je suis en vacances et que j’occupe mon temps comme bon me semble, en gros et pour résumer : Je glande. Et je te prie de croire que je suis un spécialiste ! Pour te dire, je me demande même si je ne vais pas créer une école.

Mais j’ai tout de même bossé un peu, deux jours ! Enfin deux jours, c’est vite dit, si tu déduis toutes les pauses tu arrives péniblement à un total de cinq ou six heures de boulot.

Quand je te disais que je suis un pro de la glandouille !

Donc j’ai bricolé. Quand tu sauras que j’ai deux mains gauches et dix pouces et que lorsque je plante un clou il faut ensuite réparer le mur tout autour du clou tu comprendras mieux l’intérêt de ce billet.

Ça fait des mois que je regarde cette porte de garage, toute assaillie qu’elle est par la rudesse des intempéries, la malheureuse avait bien besoin d’un coup de neuf. Et puis tu sais ce que c’est, on reporte à plus tard. Un jour pas le temps, un jour pas envie, un autre c’est la pluie, le jour d’après trop chaud pour envisager quelque travail que ce soit.... et la porte de décrépir lentement.

Jusqu’au jour fatidique où ta douce te somme de t’y mettre et fissa !

Là il n’y a plus à tortiller !

Hop, hop, hop au boulot ! Sortir le matos, les brosses, la ponceuse, jurer trente-six mille dieux parce que le pinceau qu’on avait si soigneusement rangé la dernière fois est introuvable, s’apercevoir que finalement on l’a déjà sorti.

Première pause. Ben quoi ? Tu ne sais pas ce que c’est que retourner toute la maison à la recherche d’un pinceau introuvable, épuisant. Le temps d’un café/clope donner quelques coups d’œil à cette fichue porte et essayer de mesurer l’ampleur du boulot.

S’y mettre.

Aussi fier qu’un bar-tabac je me suis amusé à tweeter les étapes de mon dur labeur.









Bon, je vous laisse, j’ai une seconde couche à passer.

Trois couches qu'ils disent sur le pot ! Des fous ces mecs !


10 commentaires:

  1. 3 couches, pis après tu reponces, et tu refous 5 couches. Normalement après, t'es peinard.

    RépondreSupprimer
  2. En fait je suis plus glandeur que toi . moi je ponce . mais c'est ma douce qui bondexise
    Mwouai ça existe bondexiser .
    - Tu va me dire le plus dur c'est de poncer !
    - je t'arrête tout suite, on l'a décaper entièrement la dernière fois. La juste deux couches suffisent. :.))))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "bondexiser" sans doute un vocable régional....
      Bah, poncer c'est rien ! Le plus ardu ça a été de décaper cette $µ&@# porte. Et oui, deux couches suffisent, de toute façon c'est jour de relâche aujourd'hui !

      Supprimer
  3. Réponses
    1. Merci ;) et tant que je suis chaud je vais m'attaquer aux fenêtres.

      Supprimer
  4. Réponses
    1. Et non....si je comprends bien la finesse de votre allusion, je garde le bleu pour plus tard...

      Supprimer
  5. Merci pour cette pièce !
    Votre escabeau, qui en a connu d'autres apparemment, est resté stoïque !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si je trouve la cachette du courage, il devrait reprendre du service lundi pour un atelier fenêtre.
      Pas si stoïque que ça, quand un aimable twitto m'a proposé de le repeindre aussi (pas le twitto, l'escabeau), cet objet que l'on pensait inanimé a pris la poudre d'escampette. J'avais déjà vu des échelles se dérober mais courir jamais....

      Supprimer