dimanche 16 novembre 2014

J'ai fait un rêve ce matin

J’ai fait un rêve ce matin.

Je ne sais pas quelle heure il pouvait bien être quand j’ai entendu du bruit dans la rue ou alors était-ce seulement ma fée qui quittait la chambre. Par habitude j’ai donné un œil au téléphone posé sur la table de chevet, parcouru vaguement quelques billets de blog.

Je me suis arrêté longuement chez Dominique. J’ai du m’assoupir un moment, le téléphone en me tombant des mains m’a fait sursauter.

Un peu empêtré dans le câble du chargeur, j’ai du grogner, me retourner. Une image revenait sans cesse.

Une image que je n’arrivai pas à comprendre.

Dans la pénombre, les chiffres du réveil rougeoyaient, inintelligibles pour mon regard de myope. J’aurai pu plisser un peu les yeux, forcer l’œil à accommoder, à quoi bon ? Juste savourer la douce chaleur, me blottir dans la torpeur des matins de paresse. Entendre vaguement le village s’éveiller, des bruits connus, rassurants.

Et toujours cette image.

Entre sommeil et éveil, j’ai rêvé que les voitures volaient.

Photo : Dominique Hasselmann
15 novembre, canal Saint-Martin, Paris.

5 commentaires:

  1. Ça n'a rien à voir mais ça me rappelle un des derniers rêves dont je me rappelle. Je m'en rappelle uniquement par ce que j'ai pris des notes pour en faire un billet de blog.

    François Hollande ayant démissionné, je me suis retrouvé à le remplacer (pourquoi ? Peu importe, la magie des rêves).

    Pour mon investiture, le type du protocole avait dit qu'il me fallait une femme. J'ai donc choisi de venir avec un copain homo ce qui a fait un très gros scandale.

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    1. Tu l'as écrit ce billet ? Ne me souviens plus.
      Nicolas président ? Ça aurait de la gueule ! J'imagine bien un G20 ou un truc du même métal, un gus prend la parole, tu n'es pas d'accord , tu le renvoies dans ses petits papiers "façon Twitter". Radical !

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  2. @ Defrancoisjose : les rêves sont des sables mouvants... on s'en extrait au réveil (merci pour l'utilisation de la voiture !!!).

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    1. Pas certain que j'en sois tout à fait sorti, la journée s'est écoulée comme elle a commencé. Paresseusement.
      Je viens de réaliser que peut-être cette péniche, qui visiblement a transporté du sable, a accosté un moment à proximité des lieux de mes travaux. Dans l'usine-ville, grande consommatrice de cette matière première.

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