jeudi 11 septembre 2014

Du brutal dans la #radiodesblogueurs



Autant te le dire tout de suite, on ne va pas faire dans la finesse ce soir dans la #radiodesblogueurs.

Autant te le dire tout de suite aussi, j’ai passé une journée de M.... Le genre de journée de M.... que je ne souhaite à personne.

Déjà à six heures du matin je me prends la porte de la salle de bain dans la tronche. Réveillé tout de suite.... Si je trouve l’andouille qui a eut l’idée saugrenue de la fermer hier soir alors que cette satanée porte est d’ordinaire toujours ouverte, je le pends par n’importe quel truc qui dépasse un peu.

Passons.

Réveil brutal certes mais efficace. Plutôt que de comater pendant deux minutes douze devant le miroir comme chaque matin, la rencontre inopinée et brutale avec cette saleté de porte m’a mis d’équerre tout de suite.

On continue ?

Vingt-deux kilomètres pour aller au boulot. Tu vas me dire que c’est rien vingt-deux bornes. On est d’accord. Sauf quand tu en passes une quinzaine derrière un tracteur sur une route où il est quasi impossible de doubler.

Du coup j’étais en retard. Pas au boulot, ça on s’en fiche un peu. 

Non, non je suis arrivé en retard au bistrot ! Du coup tous mes potes de comptoir du matin s’étaient déjà tous taillés. Me suis retrouvé tout seul devant ma tasse et même pas de journal à feuilleter, la livraison de la presse avait du retard aussi.... Je te l’ai déjà dit, une journée de M.....

On va passer rapidement sur la journée de boulot, quand tu bosses dans une énorme industrie il y a toujours des couacs, des contretemps, des retards (encore), des pannes. Le quotidien. Rien de bien méchant, tout ça se gère avec quelques acrobaties et jongleries avec le planning de production.

Dix-huit heures trente je me décide à rentrer. Vingt-deux bornes tranquilles, pas un chien sur la route, juste une andouille de chat, surement suicidaire, qui a eut chaud aux fesses quand j’ai un peu zigzagué pour l’éviter.

Pourquoi je te raconte tout ça ?

Attends, on y arrive.

J’ai déjà raconté dans un de mes « Magiciens du samedi » comment je me réveillai il y a quelques années.

Ce soir j’étais bien crevé, un peu grognon aussi (sans doute les dernières séquelles de ma rencontre avec cette damnée porte ce matin). J’avais envie d’écouter un truc un peu punchy histoire de me remettre un peu de peps et j’ai repensé à ces gus un peu branques.

Bon je t’ai prévenu dès le début, on n’est pas dans la finesse ni dans la mélodie sirupeuse.

Juste du gros son et de l’énergie pour tes oreilles.

5 commentaires:

  1. Effectivement, c'est du son qui déménage... Je le garde sous le coude gauche pour le coup de boost indispensable les jours où l énergie me fera défaut. Et c'est souvent en ce moment.

    Sinon, pas de rencontre inopinée avec une armoire ce matin ? ;-)

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    1. Tu peux me croire, ça fonctionne très bien, un peu violent mais efficace.

      Une armoire ?

      Tu vas rire, j'ai récemment déménagé quelques meubles, notamment un coffre qui m’ennuyait dans un couloir et que j'ai remplacé par une armoire. Même largeur ou à peu près, rien que la hauteur qui change. Et bien c'est là où c'est drôle (enfin je me comprends.....) chaque soir je m'embrouille les pattes dans cette satanée armoire !

      Faudrait pas bouger les trucs de place.

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  2. Je ne connaissais pas ce morceau, à garder pour les jours où les emmerdes volent en escadrilles.

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  3. L'idéal : aller au boulot en tracteur (histoire de prendre une armoire sur roulettes...) !

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    1. Je vous suis un peu partout dans les fils de commentaires des blogs auxquels nous sommes tous deux abonnés; un truc me fascine à chaque fois, c'est ce sens de l'à-propos, cette facilité de la répartie qui me fait tant défaut.

      En armoire à roulettes ? Pourquoi pas un machin de ce genre là http://youtu.be/Bo6tZwCFHkA?t=40s , ça ne me ferait pas de mal un peu d'exercice....

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